C'est confirmé, Lennart Monterlos, jeune Franco-Allemand de 18 ans, est détenu par les autorités iraniennes, un de plus me direz vous. Y en a marre de tous ces Bobos, qui se croient intouchables, sous prétexte d'une idéologie mortifère, qu'ils aillent donc tous au Diable. Aucune raison d'avoir pitié, alors que tout le monde sait depuis belle lurette, à quel régime nous avons à faire. Moralité, ils ont voulu jouer avec le feu pour des raisons purement idéologiques et bien qu'ils assument leurs actes. Aucune pitié...La France a bien d'autres problèmes à traiter que celui de Bobos écervelés. Leurs parents ne leur ont donc pas expliqué en quoi ce monde est dangereux ??? Le site France Diplomatie rappelle qu’il est « fortement déconseillé aux ressortissants français, y compris binationaux, de se rendre en Iran, quel qu’en soit le motif », et de quitter le pays pour ceux qui y seraient déjà de passage. L’Iran est classé rouge par le quai d’Orsay, soit le niveau de vigilance le plus haut.
C'est clair pourtant non ?
Le risque majeur, selon le ministère des Affaires étrangères, est celui « d’arrestation, de détention arbitraire et de jugement inéquitable », et ce, même pour de simples touristes. « L’Iran a une politique délibérée de prise d’otages des Occidentaux, une politique assumée », a abondé Laurent Saint-Martin sur RTL.« En cas d’arrestation ou de détention, le respect des droits fondamentaux et la sécurité des personnes ne sont pas garantis. Dans ce contexte, la capacité de l’ambassade de France à Téhéran à assurer la protection consulaire des ressortissants arrêtés ou détenus en Iran est des plus limitée », précise le quai d’Orsay. L’ambassade de France en Iran n’est pas systématiquement informée en cas d’arrestation ou de détention d’un citoyen français. La loi du plus fort a-t-elle remplacé le droit international ? Des accusations d’espionnage courantes. C’est ce qu’il s’est passé pour Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis trois ans en Iran. Les autorités iraniennes ont révélé leur lieu de détention et leur condition à leurs proches et l’État français le 22 novembre 2022, soit plus de six mois après leur arrestation pour « espionnage » alors qu’ils venaient à bout d’un voyage touristique. Au moins une vingtaine d’Européens seraient détenus pour ce motif.
Au moins 1 000 ressortissants français sur place : Malgré ces mises en garde, quelque 1 000 ressortissants français, dont 90 % de binationaux, sont recensés sur les registres consulaires dédiés aux résidents ou sur le fil d’Ariane du quai d’Orsay destiné aux voyageurs. L’absence d’obligation de s’y enregistrer laisse penser que leur nombre est beaucoup plus important en réalité. Ingrid (prénom d’emprunt), la cinquantaine, est déjà allée trois fois en Iran sans se signaler au quai d’Orsay, raconte-t-elle à l’Agence France-Presse : « J’ai entendu les avertissements mais je n’en tiens pas compte », explique-t-elle, estimant ne pas avoir le profil pour se faire arrêter. « J’ai un visa, je signale tous les hôtels où je descends, je porte le voile. Je suis hyper surveillée (sur place), mais ça m’est égal », confie-t-elle. Elle va néanmoins sans doute reporter le voyage prévu cette année. Aymeric, 25 ans, a lui aussi séjourné en Iran en décembre 2023 lors d’un voyage à vélo. « Je n’étais pas inquiet même si je savais qu’il y avait des Français détenus », témoigne-t-il auprès de l’AFP. « J’ai jugé à l’époque que la situation était acceptable », dit-il tout en reconnaissant que « c’est très naïf de penser qu’on est bien renseigné sur le pays qu’on visite ». « Dans les faits, on ne dépend pas que de son propre comportement », admet-il après coup. Aujourd’hui, il ne le referait pas.
