FIFI LES BONS TUYAUX

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FIFI LES BONS TUYAUX : Mon p'ti prono du samedi 27 avril à Auteuil (8-7-4-1-3-9-16)

GÉOPOLIQUE : L’Amérique va-t-elle lâcher l’Ukraine ?

Les Etats-Unis, grands gagnants de la guerre en Ukraine !

Le soutien de Washington à l'Ukraine fait des Etats-Unis le grand gagnant de la séquence au plan mondial sans qu'un seul GI n'ai eu besoin de fouler le sol ukrainien. Des gains géostratégiques, économiques, militaires et politiques indéniables. L'industrie américaine militaire engrange des contrats et le gaz naturel liquéfié "Made in US" abreuve à prix d'or une Europe assoiffée car privée de gaz russe.


Pour l’Amérique, seule l’Amérique compte. Les innombrables guerres auxquelles l’Empire a participé, qu’il a favorisées, soutenues ou déclenchées, doivent toujours être analysées sous ce prisme, assez naturel somme toute mais poussé à l’extrême. Toutefois, un second constat doit compléter le premier, l’Amérique ne sait que rarement comment conclure ses initiatives belliqueuses. Sans dresser ici la liste complète de ses guerres directes ou indirectes, il est intéressant, à travers quelques exemples, d’observer que l’Amérique semble très douée pour la phase initiale, beaucoup moins pour la phase finale.

La phase initiale c’est par exemple de voler au secours de la Corée du sud en 1950 alors qu’elle est agressée par la Corée du Nord communiste. A la tête d’une coalition internationale, les Etats-Unis vont fort bien réussir le début de leur guerre en bloquant les forces communistes. Mais, forte des soutiens soviétiques et chinois, l’armée nord-coréenne résista. La situation semblait figée et Washington mit fin au conflit. Un match nul dont on ne sait pas encore s’il correspondait au but de guerre initial.

La guerre du Viêt-Nam est plus emblématique. Le scénario coréen se transposa au Viet-Nam mais cette fois l’Amérique fut seule. Elle mit des moyens considérables dans ce conflit, portant le Sud-Vietnam à bout de bras et subit de nombreuses pertes. Pire, elle se livra à un de ses exercices favoris consistant à renverser le président en place, Ngô Dinh Diem, pour offrir le pouvoir à des militaires corrompus. Le peuple américain se lassa de cette guerre sans fin que Washington ne savait pas comment terminer. L’armée plia bagage en 1973 et le monde assista, sidéré aux chutes successives de Saïgon, Pnom-Penh et Ventiane. Le triomphe communiste était complet. Tout ça pour ça... 

Note de Jackturf : A noter que Nixon envisageait sérieusement à l'époque d'utiliser l'arme nucléaire, mais ce ne fut pas le seul, Poutine à côté fait figure de petit joueur et c'est lui que l'on traite de fou : On a les demandes bien documentées du général Douglas MacArthur de larguer des bombes nucléaires sur la Chine, la prise en compte par le président Eisenhower de la demande de la France de faire exploser des armes nucléaires à Diên Biên Phu, et les menaces du président Kennedy pendant la crise des missiles de CubaBeaucoup moins connue et encore plus grave fut l’utilisation des menaces nucléaires par le président Nixon contre l’URSS et le Vietnam. L’opération Giant Lance a été lancée le 27 octobre 1969, selon Wikipédia, pour forcer un règlement de la guerre du Vietnam dans des conditions favorables aux États-Unis. Selon Wikipédia, Nixon «a autorisé un escadron de 18 bombardiers B-52 à patrouiller les calottes polaires de l’Arctique et à intensifier la menace nucléaire… pour contraindre l’Union soviétique et le Nord-Vietnam à accepter des conditions favorables aux États-Unis, et mettre fin de manière définitive à la guerre du Vietnam». Nixon a utilisé ce qu’on a appelé la tactique du «fou» pour convaincre l’Union soviétique qu’il était capable d’ordonner une frappe nucléaire. Une autre opération, liée à Giant Lance, était «Duck Hook». Enfin, pour finir, ce sont bien les Etats-Unis qui ont testé grandeur nature l'arme nucléaire sur le Japon, occasionnant dans un premier temps 200.000 morts, les conséquences des radiations sur les survivants étant difficiles à cerner, bien que facilement imaginables... Crime de guerre évidemment, car ne touchant que des populations civiles... Mais qui va oser les juger ?

Alors que l'Allemagne capitule quatre semaines après l'accession à la présidence de Truman, il prend la décision d'autoriser les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki. 

Des buts de guerre incompréhensibles

En Irak, la pièce se déroula en deux actes. En 1991, Sadam Hussein envahit le Koweit, croyant bénéficier d’un accord américain implicite après la guerre ruineuse déclenchée contre l’Iran à la demande de Washington. George Bush se fâcha et détruisit l’armée irakienne dans le désert. Sadam n’avait plus de chars mais resta au pouvoir. En 2003, George Bush junior décida de « finir le travail ». A la tête de l’OTAN, l’armée américaine envahit l’Irak et renversa facilement Sadam qu’elle laissa pendre. Mais une guérilla islamiste se déclencha, doublée d’une guerre civile entre sunnites et chiites. Daech (L’Etat islamique) était né et infligera plusieurs milliers de morts à la tendre armée américaine qui finit, là aussi, par plier bagages. Le pays était détruit, l’Amérique avait menti sur les armes de destruction massive de Sadam et quitta un Irak en pleine anarchie.

Cette guerre absurde fut un échec total. L’Amérique s’est ridiculisée et l’on se perd en conjectures sur la finalité de l’histoire. Mettre la main sur le pétrole irakien, détruire une menace potentielle pour Israël, instaurer le chaos pour mieux contrôler la région ? Peut-être un peu de tout cela à la fois en ajoutant le goût morbide de la guerre dont les néo-conservateurs ont fait leur doctrine. Une des têtes pensantes de ce brillant dossier, ce ne pouvait être George Bush junior, fut son vice-président, Dick Cheney. Il est intéressant de noter que sa fille Liz, quoique républicaine, est une ennemie acharnée de Trump. Cela lui a coûté son mandat mais elle poursuit sa croisade. Les néo-conservateurs n’aiment pas le seul président de l’après-guerre qui ne fut pas belliciste.

Les buts de guerre en Libye en 2011 sont encore plus incompréhensibles. Il est vrai que Washington n’était pas très emballé mais Nicolas Sarkozy et James Cameron forcèrent la main d’Obama par Hillary Clinton interposée. La Libye fut détruite, son dictateur assassiné comme il se doit et ce sont aujourd’hui la Russie et la Turquie qui tirent les ficelles d’un pays en plein chaos. Cette promenade militaire a permis en outre de créer une nouvelle route des migrations vers l’Europe, ce dont nous avions sans doute un besoin urgent. L’intervention américano-européenne en Libye demeure rationnellement inexplicable mais personne n’a émis le moindre regret. Pourquoi les Américains ont-ils voulu participer au renversement de Kadhafi avec qui ils s’étaient réconciliés ? Le mystère reste entier.

Dans la foulée des printemps arabes, si mal nommés, de 2011, c’est la Syrie qui va subir l’intérêt américain. Cette fois, pas d’intervention directe dans un premier temps. La CIA fut à la manœuvre pour aider les islamistes à renverser l’alaouite Bachar el-Assad. Les services secrets anglais, français et allemands participèrent à cette brillante stratégie anéantie par l’intervention russe de 2014.

Les buts de guerre américains étaient cette fois plus lisibles. Faute de pouvoir envahir l’Iran ou d’éradiquer le Hezbollah du sud du Liban, le renversement du régime alaouite (donc un peu chiite) aurait permis de rompre l’axe chiite est-ouest au profit du renforcement d’un axe sunnite nord-sud. Le Qatar aurait pu faire passer un gazoduc terrestre à travers la Syrie puis la Turquie pour alimenter l’Europe. C’est pourquoi les islamistes furent largement financés par la Turquie, le Qatar et l’Arabie SaouditeMBS n’était pas encore aux affaires. Bien sûr, le nouveau régime aurait été islamiste et les chrétiens massacrés, mais cela fait partie des « dégâts collatéraux » qui ne doivent pas entraver les intérêts de l’Amérique.

Depuis, les Américains occupent le nord-est de la Syrie confisquant les puits de pétrole pour les donner aux Kurdes. Trump trouva la situation si absurde qu’il ordonna au Pentagone de quitter la Syrie. Celui-ci refusa tout simplement d’obéir. Les méandres du pouvoir sont plus complexes qu’on ne le croit aux Etats-Unis (de moins en moins unis d’ailleurs). Accessoirement, l’armée américaine a construit une base au sud de la Syrie lui permettant, paraît-il, d’observer les mouvements entre l’Iran et le Hezbollah.

Que faire maintenant que l’allié islamiste a été vaincu ? Partir, c’est reconnaître la victoire russe, rester ne sert pas à grand-chose. Trump se fera peut-être obéir s’il est élu en novembre.

La touche finale fut afghane. Le sémillant Joe Biden ordonna en 2021 un départ précipité, sans préparation sérieuse, abandonnant du jour au lendemain ses alliés. L’armée afghane, entraînée depuis des années par les conseillers américains, s’effondra immédiatement. Ses cadres furent supprimés par les talibans revenus au pouvoir. Deux mille milliards de dollars pour ça.

Cette fois le Pentagone avait obéi à son président, probablement parce que c’est lui qui souhaitait sortir de ce bourbier sans fin. L’affaire ukrainienne allait arriver, sans compter le dossier chinois en cours de préparation. Il ne s’agissait plus de disperser son énergie.

Alors maintenant que l’armée russe prend le dessus en Ukraine et que la Chambre des représentants américain bloque toute nouvelle aide malgré les relances incessantes de Zelensky, quelle sera la décision de l’Empire ?

En annonçant à plusieurs reprises que l’Ukraine allait adhérer à l’OTAN, Washington, Antony Blinken en tête, savait que c’était la ligne rouge que la Russie ne pouvait accepter. 

L’Amérique a soigneusement préparé ce conflit qu’elle a voulu rendre inévitable. L’offensive ukrainienne en préparation dans le Donbass a été la touche finale d’un scénario très au point côté américain. Poutine est l’agresseur. Ensuite, la Russie envahira sûrement les pays baltes, la Pologne et pourquoi pas la France. L’Europe occidentale baisse la tête, demande pardon pour ses liens avec la Russie, à qui elle n’achètera plus de gaz à bon marché...Comprenne qui pourra....

Donc tout allait bien. Mais l’économie russe ne s’est pas effondrée et son armée démontre que l’Ukraine ne gagnera pas. Tout ce qu’elle peut faire, c’est retarder l’inéluctable échéance au prix de pertes absurdes. Pire : l’armée russe a acquis une expérience unique et renforce son armement de façon impressionnante, au contraire de l’occident qui a vidé ses stocks et ne sait plus très bien quoi faire à part gesticuler comme Emmanuel Macron.

Alors que faire ? Une fois de plus, comment finir cette guerre ? Une fois de plus, partir ou rester dans un bourbier ? La réponse sera peut-être donnée en novembre ou peut-être un peu avant.

D’Antoine de Lacoste pour Politique magazine :

Source : https://lesalonbeige.fr/

NARCOTRAFICS : LES CARTELS "SUD-AMÉRICAINS" INVESTISSENT LA FRANCE...

 Drogue : devant le Sénat, Bruno Le Maire défend son projet de gel administratif des avoirs des narcotrafiquants

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les narcotrafics, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, souhaite faire entrer dans la loi la possibilité pour l’administration de geler les biens détenus par des trafiquants, sans avoir à passer par un magistrat. Il a également alerté sur la professionnalisation des filières et les moyens techniques dont elles disposent pour mettre en échec les services de l’Etat.
Romain David

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« Je suis lucide : le narcotrafic représente un danger majeur pour notre sécurité nationale, que je considère avec la même gravité que le danger terroriste ». Ce mardi matin, devant la commission d’enquête parlementaire sur les narcotrafics, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, a redit sa volonté de mettre en place un gel administratif des avoirs des trafiquants de drogue.

Le locataire de Bercy n’a eu de cesse, lors de son propos liminaire mais aussi dans ses réponses aux questions qui lui ont été soumises par les élus, de dresser un parallèle entre le trafic de stupéfiants et le terrorisme, pour lequel une mesure identique est déjà appliquée. « À menace similaire, réponse similaire », a fait valoir le locataire de Bercy.

« Concrètement, la réponse juridique, d’ordre répressif, avec un magistrat qui ordonne de confisquer les avoirs d’un trafiquant condamné, ne suffit plus. Il faut ajouter une lame préventive, celle de la procédure administrative », a expliqué Bruno Le Maire. « Nous devons simplifier et accélérer les procédures pour taper plus efficacement les trafiquants au portefeuille. »

« Accepter une restriction des libertés publiques pour la protection de nos compatriotes »

Déjà annoncée lors de ses vœux aux acteurs économiques début décembre, puis reprise par le Premier ministre, Gabriel Attal, dans son discours de politique générale, la mesure permettra aux services administratifs de communiquer à différentes entités, tels que les établissements bancaires, les gestionnaires de bien, les assurances… le nom d’un ou de plusieurs individus suspectés par les services de renseignement de blanchir des sommes issues du trafic de stupéfiants.

« Dès que nous avons des indices graves, il nous faut passer à l’action et geler instantanément les avoirs des têtes de réseaux et de leurs lieutenants », a défendu Bruno Le Maire. « Avec la procédure de gel administratif, on pourra donner un nom, et l’ensemble des entités qui ont connaissance d’argent, de biens, de biens immobiliers appartenant à cette personne, sera obligé de les geler. Il s’agit des banques, assurances, notaires, agents immobiliers, avocats… », détaille-t-on du côté du ministère de l’Economie.

« L’autorité judiciaire sera évidemment associée aux désignations, pour que les mesures administratives d’entrave financière interviennent en complémentarité de l’action judiciaire et ne perturbent pas les enquêtes en cours », a voulu rassurer le ministre devant la Chambre haute. « C’est une véritable révolution : passer par l’administratif et accepter une restriction des libertés publiques pour la protection de nos compatriotes ».

La mesure sera soumise au Parlement, mais pour l’heure le calendrier législatif n’a pas encore été dévoilé. « Dès qu’un véhicule législatif se présentera ! », assure Bercy, sans plus de précisions.

Narcotrafic et terrorisme, un risque « d’hybridation »

« La drogue est une gangrène pour la France et les Français, une gangrène qui gagne du terrain et dont, je pense, nous n’avons pas pris toute la mesure. Le seul remède à mes yeux, c’est la tolérance zéro, pour le consommateur et le vendeur », a expliqué le ministre lors de son audition, rappelant que le chiffre d’affaires du trafic de drogue en France est estimé à 3,5 milliards d’euros, une donnée « largement sous-estimée » selon lui.

« La menace est devenue systémique et elle est aussi grave pour la société française que la menace terroriste », a-t-il insisté. « De la même manière que nous devons avoir conscience que l’Islam radical livre une guerre contre les pays européens et la France en particulier, nous devons avoir conscience que les narcotrafiquants ont décidé de faire de l’Europe l’une de leurs bases avancées, et de la France en particulier ».

Interrogé par la sénatrice LR des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer sur la nature précise des liens entre le terrorisme et le trafic de drogue, le ministre s’est montré quelque peu évasif, évoquant la vente d’armes comme pont entre ces deux formes de criminalité. « Les cas concrets sont limités, mais ils existent. C’est ce qui nous amène, face à l’augmentation du risque terroriste et l’augmentation des trafics, à maintenir notre vigilance sur ce risque d’hybridation, qui pourrait concerner des filières d’approvisionnement d’armes similaires entre les terroristes et les narcotrafiquants. »

L’avance technologique des trafiquants

Interpellé par le rapporteur Etienne Blanc sur la question de la corruption, un sujet qui préoccupe grandement la commission d’enquête devant la capacité des trafiquants à soudoyer un certain nombre de services d’Etat, Bruno Le Maire annonce avoir demandé à l’Agence française anticorruption de lancer un contrôle sur les grands ports maritimes français, de façon à tester leurs processus de prévention et de détection du phénomène.

Par ailleurs, le ministre indique vouloir monter en gamme sur les capacités techniques des enquêteurs, reconnaissant sur ce point une très nette longueur d’avance aux trafiquants. « Face à la diffusion des techniques de chiffrement des téléphones, l’avantage que nous avions en matière d’écoutes et d’interceptions s’est renversé. Il est nécessaire d’investir afin de réaliser un saut technologique et de pouvoir récupérer notre avance. Les Etats-Unis sont aujourd’hui capables de pénétrer les applications les plus sécurisées. Il est hors de question qu’elles nous échappent », a-t-il martelé.

« Les trafiquants de drogues ont désormais des moyens comparables à ceux des Etats. Je pense à leur arsenal technologique : aux sous-marins, grâce auxquels ils transportent la drogue sans être repérés ; aux balises et aux caméras, qu’ils positionnent notamment dans les conteneurs de stupéfiants, afin de mieux les tracer ; aux téléphones cryptés, qui leur permettent de communiquer sans craindre d’être écoutés », a-t-il énuméré.

« Nous commençons à voir s’implanter des trafiquants étrangers issus de cartels sud-américains »

Bruno Le Maire a également dressé un état des lieux du narcotrafic en France. Il a insisté sur le trafic de cannabis – « de très loin la drogue la plus consommée, avec 1,3 million d’usagers réguliers » -, et le « tsunami blanc » que représente la cocaïne, dont la consommation a été multipliée par quatre en vingt ans. Il a aussi cité les nouvelles drogues de synthèse, produites à partir d’agents chimiques importés illégalement depuis l’Asie. « En résumé : nous sommes confrontés à des produits de plus en plus nocifs et de plus en plus accessibles. »

Un phénomène en particulier concentre l’attention des services de sécurité de l’Etat : « L’endogénéisation de la production de drogue, qui progresse sur le sol européen et sur le sol français. » Alors que les Pays-Bas et l’Espagne sont en train de devenir des zones de production, la France pourrait connaître le même type d’évolution à moyen terme. « Nous commençons à voir s’implanter des trafiquants étrangers issus de cartels sud-américains », a alerté Bruno Le Maire.

Enfin, le ministre a voulu pousser un coup de gueule contre les discours de banalisation qui valorisent la dimension récréative de la consommation de stupéfiants. « Le cannabis c’est cool, et la cocaïne c’est chic. Voilà la représentation sociale des drogues. La réalité, c’est que les deux sont des poisons, les deux sont destructeurs et participent à la fragilisation de toute la société française », dénonce Bruno Le Maire.

Un discours apprécié par les élus, et notamment salué par la sénatrice socialiste de Martinique, Catherine Conconne : « Je partage votre intransigeance face à la candeur et aux propos gentillets sur le petit pétard qui nous détend le week-end… Je serais du combat contre toutes les tentatives pour minorer les effets de la drogue, fussent-elles douces ». La démonstration, en revanche, n’a pas su convaincre l’écologiste Thomas Dossus, qui a ironisé sur X (anciennement Twitter) : « Et le pinard c’est le terroir ! Quelle indigence dans la pensée… »

Source : https://www.publicsenat.fr/actualites/economie/drogue-devant-le-senat-bruno-le-maire-defend-son-projet-de-gel-administratif-des-avoirs-des-narcotrafiquants

RUSSIE : QUI VA A LA CHASSE PERD SA PLACE...

 Une entreprise russe lance la production de Citroën dans l'ancienne usine Stellantis

Une entreprise russe lance la production de Citroën 
dans l'ancienne usine Stellantis | 
Crédits photo : Groupe PSA, Direction de la communication (Groupe PSA, Direction de la communication)

MOSCOU, 27 mars (Reuters) - L'entreprise russe Automotive Technologies a déclaré mercredi avoir commencé à assembler des modèles de Citroën C5 Aircross par lots dans une ancienne usine Stellantis, située au sud de Moscou.

Automotive Technologies a ajouté que les voitures devraient être vendues dans les concessions à partir du mois de mai.

Reuters avait rapporté en février qu'Automotive Technologies avait importé au moins 42 kits de voitures depuis la Chine afin d'assembler des modèles Citroën dans l'usine, selon des données douanières et deux sources proches du dossier.

Fabriqués en Chine, les kits étaient produits par le groupe chinois Dongfeng Motor Group, selon les données.

Stellantis a réitéré à Reuters avoir "perdu le contrôle de ses entités en Russie" depuis le 31 décembre 2023.

"Le 27 mars, l'assemblage par lots des crossovers Citroën C5 Aircross a commencé à l'usine de Kaluga", a déclaré Automotive Technologies dans un communiqué.

"Les voitures arriveront dans les salons des concessionnaires officiels Citroën en mai 2024, mais il est possible de réserver une voiture dès le mois d'avril."

Ces développements soulignent le manque de contrôle des entreprises occidentales sur leurs marques, après avoir suspendu leurs activités en Russie ou quitté le pays depuis l'invasion de l'Ukraine par Moscou en février 2022.

En février, Stellantis a déclaré avoir enregistré une perte de 144 millions d'euros à la suite de son retrait de Russie.

Les données commerciales chinoises pour 2023 montrent que les exportations de voitures vers la Russie étaient presque sept fois plus élevées qu'en 2022, la valeur de ces exportations ayant bondi de près de 10 milliards de dollars.

Dongfeng et Stellantis, le troisième constructeur automobile mondial en termes de chiffre d'affaires, exploitent une coentreprise commerciale en Chine, par l'intermédiaire de laquelle Dongfeng peut construire et vendre des voitures du groupe Stellantis en Chine. (Reportage Alexander Marrow et Gleb Stolyarov; version française Stéphanie Hamel, édité par Kate Entringer)

Source : https://investir.lesechos.fr/actu-des-valeurs/la-vie-des-actions/une-entreprise-russe-lance-la-production-de-citroen-dans-lancienne-usine-stellantis-2085554

Note : Stellantis est un groupe automobile multinational franco-italo-américain fondé le 16 janvier 2021 résultant de la fusion des groupes Groupe PSA et Fiat Chrysler Automobiles. Le siège social est basé à Hoofddorp, une ville de la province de Hollande-Septentrionale, située entre Amsterdam et Leyde. Wikipédia

D'après certaines sources sur place, les activités n'auraient pas cessé dans cette usine qui assemblait autrefois un nombre important de modèles Citroën, Mitsubishi ou Peugeot. Ainsi, l'usine dont Stellantis n'a plus le contrôle aurait assemblé, en décembre 2023, 42 SUV français. C'est Automotive Technologies qui exploite actuellement le site, bien entendu sans l'accord du groupe Stellantis.

Le terrain de jeu chinois :

Il est bon de rappeler que pendant que le reste du monde a été forcé de cesser toute collaboration avec la Russie, la Chine, elle, ne se prive pas de ce partenariat exclusif et participe activement à la construction de véhicules neufs sur le territoire. Les constructeurs chinois représentent désormais 55 % de part de marché en Russie contre 10 % en 2022.

FRANCE : MICHEL ONFRAY EN ROUE LIBRE...

 Onfray démolit “le cas pathologique” Macron de main de maître, régalez-vous !

Un ado peut se permettre de dire tout et son contraire, pas un chef d’Etat !

Un présidence jupitérienne ? Jupiter mon oeil… Jupiter c’est quelqu’un qui ne se manifeste pas tout le temps…

Il disait “je ne veux pas d’une présidence bavarde”… Il n’y a jamais eu une Présidence plus bavarde que la sienne. C’est minable, c’est un petit garçon qui veut parler. Il s’écoute, il se plaît, il parle  à son miroir.

Il fait le kéké, il fait le malin. C’est pas fin. Finalement il y a une ligne très simple dans ce qu’il nous raconte, il dit tout et son contraire.

Il fait toujours la même chose, c’est-à-dire qu’il détruit la France pour construire l’Europe. Ça c’est une constance depuis le début, il dit tout et son contraire : “il n’y a pas de culture française Poutine est sympathique, il ne faut pas le blesser, Poutine est un dictateur.”..etc. 

Il dit “si Poutine devait gagner ça poserait un problème pour notre sécurité, ah bon, tiens, pourquoi ? les chars russes à Paris ? L’assemblée nationale renversée par la troupe venue de Moscou  ? Le Kremlin qui piloterait la politique à Paris comme les communistes auraient souhaité que ce soit le cas pendant le pacte germano-soviétique  ? Bien sûr que non, il a juste voulu dire que la France ça n’existait pas et que c’était l’Europe qui existait.

C’est sûr que Poutine  n’a pas l’intention de laisser les européistes dessiner l’Europe en disant “j’en suis, nous en sommes et il n’est pas question qu’avec les Américains vous puissiez dessiner la carte de l’Europe sans que moi j’aie mon mot à dire dans cette aventure.”

C’est ça l’enjeu et Macron nous dit l’enjeu de l’Europe c’est problématique  avec la victoire de Poutine. Il a raison effectivement l’Europe ne serait plus exactement la même, mais si l’Europe n’est pas la même ça ne change rien pour la France. Et lui il nous dit "bah" ! si ! Parce que effectivement la France ça n’existe plus, c’est rien la France, c’est une sous-province, une espèce de sous-Préfecture”

Mais enfin, sauf à croire que effectivement, actuellement, la France n’est plus rien et que seule l’Europe importe, on a compris que ce monsieur prend date sur l’Europe. Je pense qu’il sait que c’est fini pour lui.

La France c’est un Président sortant, il a probablement derrière la tête de devenir le leader de l’Europe  et donc il dit “si vous voulez quelqu’un pour piloter l’Europe dans les 3 ans à venir, c’est moi”. 

Scholz, tous ces gens-là, on les méprise, il s’agit juste d’utiliser le monde à des fins personnelles. C’est ça le logiciel d’Emmanuel Macron “Je veux être éventuellement président d’une Europe qui deviendrait une autre Europe et on pourrait utiliser l’Ukraine pour ça.

La guerre contre l’Ukraine il va la faire et il va tout utiliser. S'il envoie des "mecs" à Odessa, l’élite de l’armée française, quel mépris pour l’armée ! C’est juste parce qu’il veut se servir aussi de l’armée française pour lui-même.

Il veut pouvoir dire aux autres “je vous offre mon cadeau, j’ai détruit la France”. 

Après avoir été 2 fois Président vous croyez qu’il va aller faire du jet-ski avec Brigitte ? Il aura 50 ans et il veut du pouvoir. Alors il instrumentalise l’Ukraine, la Russie, Marine le Pen, le peuple français… 

C’est un vandale, un barbare. Il est assez mitterrandien, Mitterrand a jeté le socialisme aux orties, a détruit la gauche et Macron est prêt à tout lui aussi  pour détruire la France. Ça ne lui pose aucun problème. 

Nous sommes gouvernés par un personnage qui a des problèmes de nature psychiatrique…


Source :
 https://resistancerepublicaine.com/2024/03/17/onfray-demolit-le-cas-pathologique-macron-de-main-de-maitre-regalez-vous/

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