FIFI LES BONS TUYAUX

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FIFI LES BONS TUYAUX : Mon p'ti prono du samedi 23 novembre à Vincennes (16-6-3-12-13-14-15)

BIEN JOUER A LA ROULETTE...


De tous les jeux dit de hasard la roulette est certainement le jeu qui demande la plus grande maitrise de soi et ce bien au-delà du vulgaire jeu de poker qui a le vent en poupe en ce moment et porté par des médias aussi stupides qu'inconscients. 

Pourquoi ? Tout simplement, que la part de chance au poker prend une part bien trop importante et que si vous êtes né poissard, vous pourrez bien être le plus fin des tacticiens, porter des lunettes fumées façon Nasa et avoir passé 3 ans et plus au Tibet pour apprendre la zénitude attitude, vous succomberez forcément sous les coups fumeux de vos adversaires, qui eux, auront reçu en héritage la part de chance qui manque en général au commun des mortels. 

Grave illusion que de croire que l’on pourra se mesurer sans impunité aux Bruel, Shana Hiatt et autres Richard Brodie surnommé le Lion Serein, tous nés sous le signe des vainqueurs pour parler français. 

Bref pour revenir à ce qui nous intéresse, la roulette ou les plus grands y ont perdu des fortunes, reste quand même le seul jeu au monde (loin des paris mutualistes) ou vous pouvez faire sauter la banque en réalité la table (car on ne fait pas sauter un casino) et vous prendre un moment donné pour Dieu tout puissant. 

Dans mes nombreuses pérégrinations à travers l’Europe, le Casino de Monte-Carlo reste l’exemple même de ce qui se fait de mieux en la matière.


Tout y est luxe, volupté et raffinement. Qui n’est pas rentré dans une de ces salles ne peut pas comprendre l’attachement du peuple Monégasque (le Monégasque est une langue parlé par 5000 habitants environ) à son égard. 

En son temps le Palais de la Méditerranée à Nice n’était pas mal non plus dans son genre, avant ses transformations plus adaptés aux goût du jour ainsi que le Ruhl au temps de sa splendeur ou j’ai été amené à rencontrer quelques personnalités bien connues. 

Celui qui m’a le plus marqué en la matière étant le regretté comédien Jean Lefebvre venu en tournée sur Nice avec une bande de joyeux fêtards de passage comme Philippe Bouvard.  


J’ai donc eu le plaisir de suivre son jeu une soirée entière après sa représentation théâtrale, un soir ou l’affluence était au minimum, petite coupe de champagne offerte par le casino et silence feutré, face à face ! Sa manière de jouer le sixain en montante graduée étant gravée dans ma mémoire. Souvenirs souvenirs… 

Passons à quelques règles de survie absolue et à quelques astuces de jeux loin des martingales vendues par quelques aigrefins. 

Pour gagner il faut d’abord savoir perdre. Ne pas accepter de perdre de l’argent qui est la première source de conflit avec son Ego, ne peut mener qu’à perdre encore et encore.
 

Pour gagner il ne faut pas avoir besoin de l’argent que vous allez mettre en jeu, sinon attendez des jours meilleurs, une prime qui tombe par exemple et dont vous n’avez pas forcément besoin. Cette règle essentielle de survie s’applique d’ailleurs à tous les jeux, simple me direz vous, mais combien l’applique ? 

Pour gagner l’idéal est d’éviter de se rendre au casino seul, car rare sont les personnes capables de se lever de table quand elles sont dans une passe favorable. Le pire ennemi du joueur étant  de croire que la chance va durer toute la nuit. Grave erreur ! Il se lèvera quand le casino fermera ses portes, titubant comme un boxeur saoulé de coups, en se demandant ce qui a bien pu se passer pour avoir non seulement perdu les gains de la soirée, mais aussi sa mise de départ. Prenez une personne de confiance, qui se postera derrière vous pour vous sortir de la table de jeu, quand elle comprendra que votre chance est en train de tourner. Si cette personne réussit ce tour de force, elle aura bien gagné le repas au frais de la Princesse, auquel vous ne manquerez pas de l’inviter. 

Pour gagner fuyez les tables vides ou le personnel aurait tendance à vous diriger, soyez patient une place se libérera à un moment ou à un autre. Glissez un jeton pour qu’on vous réserve une place et patientez au bar s’il le faut (attention, pas d’alcool). Une table pleine est une table ou le jeu est déjà bien avancé et facile à comprendre très rapidement, au contraire d’une table vide qui épuisera votre patience et ou le croupier aura tendance à vous mener la vie dure. Mano à mano vous n’avez aucune chance. 

Pour gagner il faut comme au poker savoir payer pour voir, afin de sentir le sens du jeu. Engagez de petites sommes pour justifier votre place assise, soyez patient, laissez passer quelques tours avant de vraiment jouer, vos petits neurones sont en train d’établir la stratégie à adopter.

Pour gagner fuyez les martingales comme la peste et notez scrupuleusement les coups qui tombent même s’ils s’affichent électroniquement. Notez surtout le va et vient de la bille. Elle peut partir de 3 en 3 ou filer en face, dans un jeu d’aller retour, ou faire une série de noir ou de rouge, bref, guettez la faille qui va forcément se produire un court labs de temps, mais suffisant pour empocher un bénéfice conséquent. Au moment ou la bille rentrera dans ce cycle favorable, augmentez vos mises sérieusement, c’est la que la différence se fera et dès que le cycle est terminé (en général au bout de 5 à 6 coups) retombez vos mises au minimum et attendez la prochaine faille. Si le bénéfice commence à s’entamer de trop (40 %) levez vous et partez car la partie est fini. Si vous réussissez à ne pas entamer votre bénéfice de plus de 20 % en jouant de petits coups vous avez encore une chance sérieuse que la faille se reproduise dans la soirée et encore une fois vous augmenterez sérieusement vos mises à ce moment la, créant ainsi une nouvelle vague de bénéfice. Inutile de dire que cette fois vous partez pour de bon en arrosant généreusement la table. Les croupiers ont une mémoire d’éléphant et n’oublient jamais les radins…


Pour gagner il faut savoir qu’il y a toujours un moment dans une partie si on tient ses comptes, ou l’on s’aperçoit que l’on est bénéficiaire, alors sachez reconnaître ce moment béni et levez vous bon sang. D’où l’utilité d’avoir un ami sincère avec vous ce jour la, qui saura vous faire quitter la table. Pour ceux qui se disent poissards et qui auraient donc tendance à dire je ne gagne jamais à la roulette, je répondrais, en êtes vous si sur ? Pouvez vous affirmer que vous n’avez jamais été bénéficiaire à un moment donné de vos différentes incursions. Réfléchissez ? La poisse à la roulette n’existe pas, seule existe le manque de métier ou de savoir faire, de même manière qu’il y aura toujours de bons chefs et de mauvais cuisiniers.

Pour gagner il faut savoir être généreux, sans ostentation quand vous commencez à gagner. En effet, ne rien donner incitera le croupier à changer son mode de lancer, vous faisant ainsi rater peut-être un coup double voir triple qui sont plus nombreux qu’on ne le pense généralement. J’ai le souvenir ainsi dans les année 80 d’une soirée mémorable à Monte-Carlo ou ayant eu la chance de faire un plein (36 fois la mise) d’avoir arrosé copieusement et de manière détachée le croupier (sans regarder ce dernier, caméra oblige) lequel n’a cessé d’aller dans le sens de mon jeu faisant ainsi venir au fur et à mesure que je l’arrosais en pourboire, un petit attroupement, sonnant bien entendu la fin de ma chance. Ayant eu la présence d’esprit de me lever et de partir je suis parti avec 65.000 francs de l’époque… C’était une veille de vacances et autant vous dire qu’elles se sont bien passées. Bien entendu il faut des circonstances particulières pour que cela se produise, mais cela se produira forcément un jour ou l’autre si l’on est suffisamment attentif et de toute façon, ne pas laisser ne serait-ce qu’un jeton est indécent. Il faut savoir donner pour recevoir ! C’est une règle de vie. 

Pour gagner et la je vais choquer, il faut éviter les tables ou les croupiers font partis de la gente féminine. Ne poussez pas des cris d’orfraie je ne suis aucunement machiste, mais les casinos ont su intégrer cette donne petit à petit quand ils se sont aperçu que outre le charme que cela amenait à une table de jeu, les bénéfices allaient en s’accroissant. Je peux me vanter d’être un excellent joueur à la roulette mais rien n’y a jamais fait avec ces Dames. Après avoir étudié cela de près, je peux dire que leur lancé est plus nerveux, moins régulier, bref sans aucune commune mesure avec celui d’un homme, peut-être une différence d’horloge biologique. Certains pourront gagner, mais cela tiendra plus de la chance d'un soir qu’à autre chose. 

Pour gagner il ne faut pas changer de stratégie toutes les dix minutes sinon vous n’en sortirez jamais. Mieux vaut perdre un soir avec une stratégie bien établie, cela ira certainement mieux la prochaine fois.  

Jean Lefebvre jouait les sixains ou Transversales doubles (Jeu sur 6 numéros consécutifs sur le tapis de jeu, sur deux lignes adjacentes). Personnellement j’ai adopté une stratégie moins risquée qui consiste à suivre les déplacements de la bille jusqu’à que ses déplacements deviennent moins irréguliers et se stabilisent un court laps de temps (aller retour par exemple). Certains ne jurent que par les couleurs, d’autres ne jouent que le zéro et voisins du zéro, d’autres que les colonnes, tous ont une technique et s’y tiennent. C’est l’ABC de la roulette. Cependant je conseille fortement ma manière de jouer. Facile, simple et terriblement efficace. Toutes les autres techniques demandent un sang froid qui n’est pas forcément donné à tout le monde et le jour ou les écarts se creusent, la vous commencez à blêmir et c’est peut-être au moment ou vous vous lèverez, que votre martingale sortira, ou alors elle ne sortira pas de la soirée et la c’est le bouillon sans fin assuré.

Pour gagner on ne joue jamais les écarts, sauf si vous tenez particulièrement à goûter à la soupe de l’armée du salut. Une règle qui vaut pour tous les jeux, on joue toujours la forme et jamais les écarts. Si par exemple le rouge a envie de sortir toute la soirée n’allez pas jouer contre par pitié. Quand vous aurez vu comme moi sortir à la roulette 6-5-4-3-2-1 et enfin le zéro vous comprendrez que tout est possible, quand une certaine forme des nombres est présente. Les nombres sont la clé de l’univers qui nous entoure, faites en vos alliés, pas vos ennemis, suivez leur cheminement, apprenez à comprendre ou il se dirige dans une soirée. Sans avoir fait Math Sup. Il est facile de comprendre que tout est équilibre dans l'Univers (fragile certes) mais équilibre quand même et que si un numéro a décidé de ne pas sortir pendant toute une soirée, c’est qu’il y a de fortes chances qu’il soit sorti de nombreuses fois les jours précédents, ne faisant ainsi que revenir à un certain équilibre. De même, que si certaines séries n’arrêtent pas de sortir c’est qu’elles ne font ainsi que briser un écart peut-être très important. Alors c’est compris ? La forme toujours la forme ! Jouez contre et c’est la soupe populaire assurée. 

Pour gagner sachez refuser poliment la coupe de champagne que le chef de table vous offrira forcément un jour ou la chance sera avec vous, ce que j’appelle la big chance ou tout vous réussit. Je suis tombé dans le piège une fois ou j’avais ce jour la réussi à rafler un maximum jusqu’au moment ou je me suis laissé aller à accepter. Mes petits neurones grisés par l’alcool n’y ont pas résisté et c’est surtout mon pactole amassé devant moi qui n’y a pas résisté, le voyant fondre comme neige au soleil sans aucune réaction de ma part. Dernier conseil donc ! L’alcool et le jeu ne font pas bon ménage. Évitez… 

Au final, il faut retenir qu’à la roulette, il y a toujours ou du moins assez souvent,  un moment ou l’on est bénéficiaire. Sachez partir à ce moment la précis. Il n’y a pas d’autres martingales. C’est la seule vrai règle de jeu et de survie. La roulette est simple, pas compliquée, il n’y a pas besoin de faire le papier, de se triturer les méninges, il suffit pour passer une bonne soirée de faire corps avec les nombres. De la à dire que l’on peut gagner sa vie à la roulette serait peut-être mensonger, mais je peux dire que je n’ai jamais pris de raclé (sauf le coup du champagne). Si vous êtes raisonnable dans vos espoirs de gains, vous équilibrerez au minimum vos comptes sans trop de soucis sur une année. Concernant les joueurs professionnels, je sais une chose, c’est qu’ils ne copinent jamais avec le personnel, ne gagnent  jamais plusieurs fois dans le même casino, la règle d’or étant de se faire le plus discret possible.

Voilà ! Pas de martingale ! Du concret et si vous appliquez ce que je viens de vous dire vous aurez déjà plus de chance de passer à la caisse de temps en temps...

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