FIFI LES BONS TUYAUX

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FIFI LES BONS TUYAUX : Mon p'ti prono du mardi 16 avril à Auteuil (7-14-10-8-3-2-1)

DIEU EST-IL NE UN JOUR ?


DIEU est-il né un jour ? 


Dieu s’ennuyait ferme, en un temps et un lieu qui n’appartenait qu’à son imaginaire. 
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Depuis combien de temps existait-il ? 
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Sotte question, puisque le temps n’existait pas, ce qui occulte immédiatement la question de sa propre naissance, étant l’Alpha et l’Oméga ! 
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Dans quel lieu se trouvait-il ? 
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Sotte question aussi, puisque le monde tel que nous le connaissons n’était pas encore né ! 
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Mais alors comment pouvait-il exister dans ce néant d’où en principe rien ne peut-être tiré, sauf à émettre des théories quantiques invérifiables ? 

Il était ! Un point c’est tout !   

Facile à comprendre, même si la pensée humaine ne peut se satisfaire de cette affirmation, ne pouvant de toute façon pas remonter de naissance en naissance sans en revenir à ce point de départ fatal à savoir qui de la poule ou de l’œuf est venu le premier au monde ?  
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Si on vous répond « C’est l’œuf », vous demandez « Mais qui a pondu cet œuf ? ».
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Si on vous répond « C’est la poule », vous demandez « Mais cette poule sort bien d’un œuf, non ? ».
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Le paradoxe vient du fait qu’aucune réponse ne parait satisfaisante.
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La réponse la plus scientifique en l’état des connaissances est qu’il s’agit de deux états différents de la matière et qu’aucune poule ni aucun œuf n’est arrivé en premier.
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Moralité,  Dieu était la, à toujours été la, point final ! 

Pourquoi existons nous ?

La puissance créatrice de Dieu étant infini, il aurait pu créer l’univers et tout ce qui va avec comme les créatures vivantes que nous sommes, mais à quoi bon créer quelque choses dont on connaît par avance la finalité ? 
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C’est un peu comme si vous alliez voir un film dont vous connaîtriez déjà la fin ! Dieu n’est t-il pas omniscient de nature ?
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Pourtant c’est cette solution qu’on retenu les auteurs de la Bible, présentant l’être humain sous couvert d’amour divin comme de simples adorateurs finalement, certes libres de leurs faits et gestes mais soumis aux commandements, ayant sans cesse le dos courbé de crainte du doigt vengeur.

Par la suite les auteurs du nouveau testament ont bien tenté de rectifier le tir en nous montrant une autre approche de la création, par la grâce de Jésus Christ se faisant homme et offrant sa vie pour le salut de l’humanité. 
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Mais la encore la notion de soumission à Dieu, ravale l’être humain au rang de simple serviteur,  sans cesse soumis au courroux du Tout Puissant, ce qui à mon avis, a eu pour conséquence de traumatiser des générations de spermatozoïdes, qui accablés de remords, iront des générations plus tard, remplir les salles de spermatopsychiatres qui auront su s’adapter…


En fait, l’éventuelle erreur commise par nos scribes (Inspirés ou non ?) serait d’avoir ramené Dieu au niveau de simple être humain, mu par l’obligation instinctive d’assurer la survie de son espèce, alors qu’il paraît évident que Dieu se suffisait à lui même et que pour éviter la soumission du Fils au Père,  Dieu n’a eu d’autre solution que d’imploser (L’implosion est l’inverse de l’explosion. Elle se produit lorsque la pression externe à un objet est plus grande que celle à l’intérieur et que cette différence est assez grande pour briser la résistance mécanique de ce dernier. Elle se produit soudainement au point de rupture de la résistance et projette les débris vers l’intérieur de l’objet). La bombe A utilise le principe de l’implosion pour obtenir la réaction en chaîne. 

Pour faire suite à une demande, me demandant comment la pression externe a pu être supérieur à celle de Dieu puisqu’il n’y avait rien au départ, je répondrai que  Dieu dans son Omniscience savait parfaitement qu’en libérant sa formidable puissance créatrice, l’Univers nouvellement créé engendrerai une poussée telle, que sa propre implosion deviendrait inévitable. En clair il y a eu transmutation volontaire d’un état de force X (Dieu)  en un état de force Y (L’univers tel que nous le connaissons). Le sacrifice ultime, l’amour sublimé à son paroxysme !

Cet acte créateur, fut en fait un véritable hymne à l’amour, car en mourant, Dieu  libérait l’homme, bien avant qu’il fasse ses premiers pas sur terre, de toute forme de soumission, possédant désormais en lui et pour l’éternité l’étincelle divine. Soit une Déification de l’être humain refusée par les auteurs des différents écrits, préférant y substituer un Dieu toujours vivant, n’ayant rien d’autre à faire que de nous juger à l’heure de notre mort. (On notera que la rencontre d’une autre forme d’intelligence, ne changerait rien à ma pensée, Dieu ayant transmis sa Déité à l’ensemble des êtres pensants, peuplant vraisemblablement le cosmos).

Au final, le Dieu premier ne reviendra jamais en tant que tel, mais ce qu’il a semé va bien au-delà, car il vit désormais en nous, nous ayant fait don du principe essentiel qui régit l’Univers à savoir la distinction du bien et du mal, élément capital de toute existence qui se voudrait évoluée.   

Le Bien et le Mal :


Pouvons nous dire, sans crainte de nous tromper, que l’homme capable de toutes les vilénies, mais aussi de la plus totale abnégation, ressemble de près ou de loin à son créateur ? Si nous nous en référons à la bible, il semble bien que oui, puisque il est écrit que Dieu fit l’homme à son image. Mais faut-il prendre cela au premier degré ? 

En fait, il semble bien que oui ! Dieu omnipotent et parfait, n’a pu faire les choses à moitié et a donc forcément créé le monde à son image, de même qu’un sculpteur ne peut que reproduire les tréfonds de son âme, parfois pour le meilleur, parfois pour le pire ! Je ne citerais pas de nom, l’art étant subjectif.

Une fois cela dit, nous comprenons mieux la dualité de Dieu portant en lui la connaissance du bien et du mal absolu, que les écrits, soucieux de nous révéler un Dieu parfait, ont tenté de résoudre en partie, en expédiant aussi sec l’Archange rebelle Lucifer sur terre afin d’y susciter le mal sous toutes ses formes, action sensée forger l’âme humaine soumise désormais à des choix incessants. Par ce stratagème, nos auteurs ont réussi le tour de force de nous présenter un Dieu de lumière, exempt de ténèbres, lesquelles sont désormais devenue le lot quotidien des hommes, chargés de tous les pêchés de la terre. 

Sur le plan philosophique, cela peut à la rigueur se comprendre, mais sur le strict sens moral de   la chose, beaucoup moins, tout cela nous renvoyant plutôt l’image d’un Dieu plus soucieux de son bien-être que de celui de ses créatures. 

Pour clore ce chapitre, je dirai que Dieu ne pouvait se débarrasser de sa part d’ombre sur autrui, sans remettre en question sa perfection et a donc bel et bien transmis sa déité pleine et entière (Ombre et Lumière) à sa création, le bien ne pouvant exister sans le mal.

Bien et mal côte à côte : 








Tout a été écrit sur le sujet, à commencer par le Rouge et le Noir de Sthendal (Paru en 1830), décrivant les affres d’un jeune provincial Julien Sorel confronté entre ses ambitions personnelles, son amour pour la fille de son protecteur et qui finira sous la guillotine après une tentative de meurtre contre son ex maîtresse Mme De Rênal, en passant par la nouvelle de R.L. Stevenson comptant l’histoire d’un notaire qui enquête sur le lien étrange unissant Edward Hyde et le Dr. Henry Jekyl. 

En réalité, même si le mal remonte à la nuit des temps il ne trouve son aura première que dans le premier livre de la bible, relaté par la suite dans le Coran ou l’on peut y lire ce que l’on pourrait appeler la genèse du mal terrestre (Le Serpent incitant Ève à manger la pomme n’en étant que les prémices).    

Caïn, l’aîné, cultive la terre et Abel (étymologie : de l’hébreu soufflevapeurexistence précaire) garde le troupeau. Le premier offre à Dieu des fruits de la terre, le second des premiers-nés de son troupeau de moutons et leur graisse. Dieu regarde avec faveur Abel et son offrande, mais non pas celle de CaïnJaloux, Caïn tue son frère en se jetant sur lui alors qu’ils se trouvent aux champs (Genèse 4:3-8) ; c’est le premier meurtre inscrit dans la Bible. D’après la Genèse (5:3), comme Seth est sans doute né peu après la mort d’Abel, alors qu’Adam avait cent trente ans, Abel pouvait avoir près de cent ans quand il mourut.

A partir de ce moment la, les dés étaient jetés, l’humanité devant désormais composer avec sa part d’ombre. Évidemment, l’on pourrait toujours philosopher longtemps sur ce qui a conduit Caïn à une telle extrémité, la jalousie n’étant qu’un des  vecteurs de ce crime odieux, mais ce qui nous intéresse avant tout, ne se situe pas forcément sur le plan terrestre, les crimes les plus abominables commis sur cette terre, n’étant après tout peut-être qu’un dysfonctionnement organique que la science se chargera  de régler tôt ou tard.

La véritable nature du mal, résidait en fait en la négation même de la vie, de toutes formes de vies que Dieu fait d’ombres et de lumières a définitivement supprimé de son être par une transmutation totale, conduisant par son sacrifice ultime à cet acte créatif incroyable que fut la naissance du monde tel que nous le connaissons, nous transmettant en héritage sa seule lumière Divine.

En clair, c’est comme si vous receviez un legs d’un oncle éloigné, lequel aurait prévu de régler auparavant tous les problèmes de successions pour vous soulager, ne vous laissant que le meilleur à recevoir. 

Voilà ce que Dieu  a fait pour l’humanité et franchement vu comme cela, ça a quand même une autre gueule, car au lieu de faire de nous des hommes courbant sans cesse l’échine sous le poids du pêché ou des réincarnations à venir selon que l’on soit croyant ou bouddhiste, cela fait désormais de nous, des hommes vivants debout !

Pour en terminer avec la notion de bien et de mal, il faut bien comprendre que le mal tel que nous le connaissons sur terre n’a absolument rien à voir avec le mal d’origine divine dont Dieu s’est débarrassé à jamais. D’ailleurs ce que nous appelons à tort le mal ici bas, n’est rien d’autres finalement que la longue adaptation ou plutôt le long apprentissage de notre évolution qui fera que petit à petit l’homme prendra sa véritable dimension dans l’Univers. 

Car enfin, il faut bien comprendre quand même d’où l’humanité est partie et les gigantesques progrès accomplis en si peu de temps, si l’on veut bien rapporter cela à l’échelle cosmique. Ceux qui dénigrent à longueurs de journées l’être humain ne font pas œuvre de réflexion, ne voyant que l’instant présent, n’écoutant que le message des médias nous ressassant les méfaits commis en ce monde, sans se préoccuper qu’une autre partie de la planète va dans le bon sens, discrètement mais surement, que ce soient des humanitaires, des écologistes, des scientifiques, des religieux  etc… qui tous œuvrent pour une vie meilleure.

Ce qu'il faut comprendre, le mal pur n’existe pas sur cette terre, du moins au sens biblique du terme. Crimes, génocides et autres joyeusetés de ce genre n’étant que la partie logique de notre évolution et ceux qui crient à tort et à travers que Dieu n’existe pas sous prétexte qu’ils ont subi les affres de la vie, font fausse route. 

En effet, si Dieu avait créé un monde parfait, ou serait le mérite de chacun ? Ou serait notre liberté de choix ? Nous ne serions rien d’autres que de vagues marionnettes sans cervelle. 

Ce n’est pas cela que Dieu a voulu pour nous en nous faisant don de sa déité, ou désormais chaque être vivant est détenteur d’une étincelle de sa lumière divine et ou chaque être humain a reçu en son cœur la connaissance du bien et du mal. 
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Voilà, la vie, la vrai qui ne cessera d’évoluer dans le bons sens, soyez en sur, l’homme devant apprendre encore et toujours à vivre ensemble tout comme il a fait ses premiers pas sur la lune. 
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Comme l’a si bien dit Einstein, Dieu n’a pas joué aux dés avec l’Univers, mais il nous a remis par contre les clés de l’humanité, nous donnant toutes les cartes en main, pour accomplir notre évolution. Se serait t-il trompé ?

Au final, le Dieu premier ne reviendra jamais en tant que tel, mais ce qu’il a semé va bien au-delà, car il vit désormais en nous, nous ayant fait don du principe essentiel qui régit l’Univers à savoir la distinction du bien et du mal, élément capital de toute existence qui se voudrait évoluée.   

A lire la vie après la vie, par Jackturf.
http://actucourses.blogspot.fr/2016/10/la-vie-apres-la-vie.html

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