FIFI LES BONS TUYAUX

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FIFI LES BONS TUYAUX : Mon p'ti prono du samedi 23 novembre à Vincennes (16-6-3-12-13-14-15)

LA VIE APRES LA VIE...


Pour faire suite à la première partie et avant d’aborder le destin final de la Création, il semble important de passer par la compréhension du devenir de l’être humain après sa mort.

D’abord quelques croyances :

Animisme : Dans l’animisme, la mort est perçue comme une continuité, au point que l’on puisse dire qu’il n’y a pas vraiment de mort dans le langage animiste et que le dialogue des « morts » et des vivants se poursuit sans interruption.

Athéisme : Pour les athées la mort ne recèle aucun mystère métaphysique : elle n’est pas plus difficile à appréhender que ne l’est le sommeil profond et il n’existe pas plus de vie après la mort qu’avant la naissance.

Bouddhisme : La mort n’est qu’un passage d’une vie à l’autre dans le bouddhisme qui ne reconnait ni les concepts de dieu, ni d’âme. 

Le Bardo Thödol (Livre des morts tibétain) décrit les différentes étapes de ce passage d’une vie à une autre vie et constitue une sorte de guide fournissant divers conseils (abandon de l’ego, etc.) pour réussir cette transition.

Christianisme : Pour le christianisme, seul le corps peut être concerné par la mort et celle-ci n’est que passagère. La conséquence de la mort du corps est la séparation de celui-ci avec l’âme qui est immortelle. Le corps quant à lui, doit ressusciter pour se joindre de nouveau à l’âme à la Fin des Temps qui est le triomphe final de Dieu et de la vie. 

Hindouisme : L’ hindou croit en une vie après la mort — le corps n’étant qu’une enveloppe matérielle temporaire. Lorsque survient le moment de quitter la vie, il est dit que toutes les facultés d’action et de sensations se replient dans le mental (Manas), puis le mental se replie dans le souffle (prana) puis le souffle dans l’âme individuelle ou Jivatman et enfin cette dernière retourne au Brahman (le Soi suprême) et atteint la libération ou moksha. Cependant, si son karma a accumulé le fruit de trop d’actes négatifs (les mauvaises actions), l’ âtman s’incarne dans un nouveau corps sur une planète comme la terre (ou inférieure qui compose l’enfer), afin d’y subir le poids de ses mauvaises actions. Si son karma est positif, il ira vivre comme un dieu ou devra, sur l’une des planètes célestes (supérieure à la terre, ou paradis). Une fois épuisé son karma, l’âme retournera sur terre dans un autre corps au sein d’une caste. Ce cycle est appelé samsâra. Pour briser ce cycle perpétuel, l’hindou doit vivre de manière à ce que son karma ne soit ni négatif, ni positif, selon ce verset de la Bhagavad-Gîta.

Islam : Pour les musulmans, la mort n’est qu’un passage qui permet de rejoindre l’ Au-delà. L’âme se sépare du corps. Quand un musulman est au seuil de la mort, s’il en a la possibilité, il prononce une dernière fois la chahada. Après la mort, le corps est lavé et enveloppé dans des pièces de tissu blanc, trois épaisseurs pour les hommes, cinq pour les femmes, à la suite de quoi il est procédé à l’enterrement le plus tôt possible. Le défunt est enterré le visage tourné vers La Mecque. Le rite funéraire consiste à jeter de la terre sur le linceul (il n’y pas de cercueil), tandis que les personnes présentes récitent cet extrait du Coran : « De la terre, nous vous avons créé ; en elle nous vous ramènerons, et d’elle nous vous ferons sortir une fois encore ».

Jaïnisme : Dans le jaïnisme, comme dans l’hindouisme, l’ âme est soumise au cycle des naissances et des morts. L’âme y est donc une entité distincte qui voyage par-delà les limites et la disparition du corps.

Judaïsme : Dans la religion juive, on considère que la mort n’est que la séparation du corps (gouf) et de l’ âme (néchama). Cette âme, une fois libérée de son enveloppe corporelle va selon les actions réalisées dans la vie humaine dans différents lieux. Si les actions ont été bonnes et si le juif a respecté les commandements de la Torah son âme montera au ciel dans des degrés plus ou moins élevés et ce grâce à la légèreté de son âme. Au contraire une vie remplie de pêchés alourdira cette âme qui sera condamnée à errer sur terre, au niveau 0, et désirer perpétuellement sans pouvoir satisfaire ses besoins faute de corps matériel. Un état infernal d’errance et de souffrance.

Spiritisme : Les spirites considèrent que chaque individu existe avant sa naissance et s’incarne sur la Terre pour progresser et vivre une expérience éducative. L’incarnation provoquant une perte temporaire du souvenir des vies antérieures. La mort du corps matériel libère l’esprit éternel de l’homme, qui retourne ensuite dans une « dimension spirituelle » correspondant à son niveau d’avancement.

Témoins de Jéhovah : Les Témoins de Jéhovah considèrent que lors de la mort, l’âme meurt en même temps que le corps. Les Témoins de Jéhovah adhèrent à la doctrine de l’annihilationisme : le corps et l’âme sont un tout, l’un ne pouvant exister sans l’autre. À la fin des temps, les Témoins de Jéhovah croient qu’ils seront ressuscités, corps et âme, pour la vie éternelle.

Saint des derniers jours : Pour les Saints des derniers jours (mormonisme), la préexistence, vie avant la naissance en présence de Dieu, la vie sur terre, temps de mise à l’épreuve et d’expériences, et la vie après la mort font partie du plan de salut. Après la mort, le monde des esprits est l’endroit où attend l’esprit de l’homme entre la mort et la résurrection. Il comporte deux parties distinctes : la prison des esprits où sont reçus ceux qui n’ont pas obéi à l’Évangile ou qui ne l’ont pas accepté pendant qu’ils étaient sur la terre ou qui n’ont pas eu l’occasion de l’entendre, et le paradis. L’ Évangile est enseigné dans la prison des esprits et ceux qui acceptent le sacrement du baptême célébré en leur faveur dans les temples vont dans le paradis. Chaque être humain ressuscitera (réunion du corps et de l’esprit) avant d’être amené devant Dieu pour le jugement dernier où sera tenu compte de la globalité de la personne jugée (connaissance, actes, paroles, pensées, désirs, repentance). Selon ces critères, l’un des trois degrés de gloire, téleste, terrestre ou céleste (en présence de Dieu) lui sera attribué.

Égypte Ancienne : Chez les Égyptiens, les cérémonies et croyances liées à la mort représentaient une part importante de leur vie. Les préoccupations liées à la mort étaient d’ordre religieuses et constituaient une étape importante de la vie du pharaon, frère des dieux, qui devait après son décès vivre auprès d’eux un repos éternel. Les égyptiens considéraient qu’après le décès, l’ âme du défunt pouvait renaître et accéder au « royaume des morts » et au repos éternel. Le mythe de la mort peut être décomposé en deux parties : la première étape qui est le voyage du défunt vers l’au-delà avec la cérémonie de l’embaumement ; la seconde étape qui correspond au jugement du défunt par le dieu Osiris lorsqu’il atteint l’au-delà afin de peut-être accéder au repos éternel.

Chine ancienne : La notion que l’individualité peut subsister après la mort si elle est nourrie par les sacrifices ou si elle est celle d’une personnalité exceptionnelle est sûrement très ancienne. Les croyances chinoises antiques, semblent avoir attribué à l’homme plusieurs composantes vitales se séparant au moment du décès. Il y a tout d’abord l’âme « inférieure » pò (魄) : nécessaire à la vie mais de moindre importance, elle est dite rester dans le cercueil après la mort et finir par s’y dissoudre avec le temps. Il y a ensuite l’âme « supérieure » hún (魂), immortelle. Parfois aussi on distingue le shén (神), qui a donné le mot dieu. Le culte des ancêtres devait à l’origine en faire des divinités protectrices du clan en nourrissant leur shén, mais les ancêtres aujourd’hui ne ne sont plus divinisés. On leur rend néanmoins un culte qui peut leur assurer une meilleure situation dans les enfers ou une meilleure réincarnation, et qui a le pouvoir d’entretenir la fortune de la famille, de même que le choix judicieux selon les règles du feng shui de l’emplacement de leur tombe. 

Explication bouddhiste : l’âme immortelle va après la mort aux enfers payer pour ses méfaits et une fois tous les enfers traversés elle boit au fleuve de l’oubli et est réincarnée en fonction de son karma. 

Explication taoïste : l’âme du défunt continue à vivre dans le monde de l’ombre, sorte de monde démoniaque, équivalent yin de notre monde yang. Mais contrairement à la vision occidentale, le monde des morts inter-pénètre notre monde.

Nous terminerons en fin par une vision scientifique : Des physiciens comme J. Charon, fortement contesté par ses pairs mais aussi fortement soutenu par des personnalités ouvertes à une autre vision des choses, s’attachent à établir une certaine corrélation entre l’affirmation d’une vie après la mort et les plus récentes avancées de la physique. Les électrons-éons, quasi immortels, constitueraient les éléments de notre propre survie après la mort, mais sous une forme très différente de celle de notre corps. J. Charon pense que ces électrons seraient le support de notre spiritualité capables d’acquérir des informations et donc des consciences. Ces particules subatomiques, vecteurs de l’Esprit, seraient aussi vecteurs de l’évolution, des particules élémentaires aux atomes, puis aux molécules, aux cellules, aux tissus, aux organes, aux êtres, aux sociétés…Les atomes qui constituent notre être ne meurent pas, ils passent d’une vie à une autre vie, d’un être à un autre être. Il en est de même de toutes les particules élémentaires. De ce fait, quelque chose de nous est immortel. L’éon le plus remarquable est l’électron, comparable à un  "micro trou noir", déviant la boussole comme un micro-aimant, donc perceptible tout en étant invisible, comme l’Esprit, fantôme traversant la matière et la constituant, sphère de pulsation dans le dedans de l’espace-temps, de densité immense, de masse nulle, de température de plusieurs milliards de degrés Celsius, et rempli de lumière (rayonnement E.M. composé de photons et de neutrinos). Les photons intérieurs à l’électron échangent des informations avec les photons extérieurs, par modification de leur état de spin ou par leur fréquence (impulsion de vitesse). L’électron devient alors un EON, élément constituant la trame de l’Univers, gorgé d’informations et de mémoire, dirigeant le vivant et la conscience. La spiritualité est ainsi contenue à l‘intérieur de certaines particules de matière : la matière et l’esprit sont deux aspects d’une même réalité, l’esprit étant l’endroit et la matière l’envers. Les électrons-éons, quasi immortels, constitueraient donc les éléments de notre propre survie après la mort, mais sous une forme très différente de celle de notre corps. De ce fait, quelque chose de nous est immortel et je ne saurais donc trop conseiller de lire ou relire  " Mort, voici ta défaite  " de Jean Émile CHARRON. A noter si mes souvenirs sont exactes qu’il fixe quand même une limite à la durée de vie de l’âme ou Eon (environ 800 millions d’années).

Après cette mini revue de détail, nous pouvons donc noter une constante chez l’être humain d’hier et d’aujourd’hui qui à part les tenants de l’athéisme se retrouvent tous dans l’essentiel, c’est à dire d’une vie après la vie, peut importe les chemins et la forme qu’elle prend.

  
Entamons maintenant cette deuxième partie de la Création et son But :

Tout d’abord une petite réflexion personnelle : Aujourd’hui notre société de confort essaye de nous faire oublier la mort, de gommer cette fin d’existence, l’éducation passant cet élément de notre vie pourtant essentiel à notre comportement futur en société sous silence, de même quand nous sommes enfant, nos parents ne susurrent ce mot qu’entre adulte ou alors de manière maladroite quand ils ont le courage d’amorcer un semblant d’explication. Paradoxalement les médias ne cessent de nous jeter à la figure la mort sous toutes ses formes, dans un déferlement de faits divers ou de catastrophes en chaîne, créant une sorte de fascination morbide dont nous avons du mal à nous défaire, n’ayant jamais été vraiment instruit et préparé à cela. 

Au final, la plupart des gens formaté par leur religion, font un déni de la mort en la transcendant en une autre vie et les Athées à l’image d’Épicure la rendant eux inexistante.
  


Le Créateur après avoir donc créé le monde et transmis sa déité à l’être humain, a aussi pensé il va de soi à son évolution, qui comprend pour le moment un passage obligé de la vie à la mort tel que nous la connaissons pour des raisons évidentes de surpopulation, l’être humain n’ayant pas  encore la maîtrise des vols interstellaires pour croître et se multiplier parmi les étoiles. 

Facile à comprendre quand on commence à calculer le nombre d’être humain qu’il y aurait sur terre depuis la création si la mort n’existait pas, sans parler de tout ce qu’il peut y avoir de vivant sur cette planète. Bref, ça donne le vertige et c’est donc très bien comme cela pour le moment. Pour revenir à ce qui nous intéresse, c’est à dire quelle vie après la mort ; la réponse logique en fonction de la première partie de « la création et son but » serait qu’une fois notre enveloppe terrestre rendu à la terre, l’étincelle divine qui nous habite ne pouvant retourner à son créateur, (Puisque celui ci a justement donné sa vie pour que nous vivions) prenne évidemment une nouvelle forme de vie, de manière à poursuivre l’œuvre voulu par Dieu. 

A ce point précis de l’histoire, pouvons nous dire que c’est aussi simple ? Qu’advient-il des fautes et bonnes actions commises ? Qu’advient-il de la relation que nous avions avec nos proches décédés avant nous ? Bref, de tout ce qui a fait notre vie, tout cela s’évanouit-il à jamais à l’heure de notre mort ?


Sujet épineux, la plupart des religions s’accordant pour nous décrire une certaine forme de justice divine à plusieurs degrés, immédiate et sans appel. Évidemment cette solution à la vision typiquement humaine peut satisfaire sur le plan moral et religieux, car nous avons tous envie d’être récompensés selon nos mérites et de voir par contre ceux qui ont gravement pêché expier leurs fautes par un passage au purgatoire ou carrément dans les flammes de l’enfer pour les plus vilains. Côté croyance en la réincarnation, ce sera retour immédiate à la case départ ou nous devrons racheter le poids de nos fautes à la sueur de notre front et encore bien beau si nous ne revenons pas, laid, malade et fauché… Brrrr !

Ils sont ressuscités ?

En fait, sans que nous en ayons toujours conscience, une bonne partie des erreurs commises lors de notre vie terrestre a déjà été expiées par ce que nous appelons communément le choc en retour. A qui cela n’est-il pas arrivé suite à une erreur de jugement ou de comportement de recevoir en pleine figure, la punition jumelle de nos fautes en retour ? Impossible d’y échapper.


















Ceci, démontre bien une certaine forme de sentence imminente, car tout a été prévu soyons en sur pour qu’un jugement équitable nous soit servi à un moment donné de notre vie ou lors de notre mort pour ceux qui auront été plus malin que la justice des hommes. En clair, ceux qui auront payé leurs fautes ici-bas par l’accomplissement d’une peine de prison ou autre forme de jugement, ne devrait pas se voir puni deux fois, la fameuse double peine n’étant pas prévue au menu céleste, bien que pour les non repentis le doute soit permis. Reste à savoir ce qu’il advient des mécréants ayant réussi à échapper à toute forme de justice terrestre, leurs fautes étant gravées depuis longtemps à l’intérieur même de leur étincelle divine qui soudainement libérée devra répondre en lieu et place de son enveloppe terrestre. 

Cela étant, avant de poursuivre, l’on peut quand même s’interroger sur la responsabilité de l’âme au regard de la faute commise par l’esprit ? L’âme n’étant qu’une grande voyageuse revêtant divers habits au gré de ses pérégrinations et sensée en principe être le reflet de son créateur, c’est à dire dépourvu de toute tare. Pour qu’il y ait jugement il faudrait que l’âme soit elle même partie prenante des erreurs commises, ce qui va à l’encontre de l’hypothèse précédente. Est-ce à dire qu’elle ne peut-être jugée pour des fautes ou elle n’était que spectatrice ? (L’âme ne saurait être confondue avec la structure physique du corps, pas plus qu’elle ne peut-être identifiée avec le défilé intérieur de nos pensées que l’on appelle couramment l’esprit, le corps relevant du physique, l’esprit du non-physique et l’âme de la métaphysique). Alors, notre mécréant s’en est-il tiré à bon compte ? 

La réponse est non, car c’est partir du principe, que les âmes emplissent l’univers et ne font qu’intégrer le corps humain à sa naissance. Franchement qui peut croire à une telle ineptie ? Dieu a t-il scindé l’homme en deux parties ? L’être humain, ne serait-il qu’un simple réceptacle destiné à abriter sa lumière divine dispersée dans l’univers sous formes d’âmes ? 

Pour faire quoi ? Engranger de l’expérience ? Mais enfin, c’est oublier un peu vite qu’il est omnipotent et qu’il ne va donc pas créer des âmes pour apprendre ce qu’il sait déjà et que dire de cette hérésie qui consisterait à faire souffrir des êtres fait de chair et de sang pour enrichir ce qui n’aurait pas besoin de l’être étant par nature d’essence divine. 

Revenons donc à la raison première du sujet " La création et son but ou Dieu est-il né un jour ? ou l’on a vu dans la première partie, que Dieu a matérialisé sa toute puissance à travers l’homme et seulement à travers lui et que l’étincelle divine que nous appelons âme ne naît qu’au moment ou nous sommes conçus et fait donc parti intégrante à ce moment la de son enveloppe charnelle, ce qui en conséquence l’autorise a être jugé au moment de sa délivrance à la fin de notre vie. Et la, nous comprenons soudainement le plein sens du mot autonomie que Dieu a voulu pour l’homme, responsable vivant debout de tous ses actes et donc responsable même après sa mort. 

Alors oui ! maintenant nous pouvons affirmer que notre mécréant cité plus haut ne s’en tirera pas à aussi bon compte !


à suivre…

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