FIFI LES BONS TUYAUX

FIFI LES BONS TUYAUX
FIFI LES BONS TUYAUX : Mon p'ti prono du samedi 23 novembre à Vincennes (16-6-3-12-13-14-15)

QUELLE EST LA PLACE DE L'HOMME DANS L'UNIVERS ?

 Des galaxies entières peuvent être absorbées par des trous noirs… Au moyen du Very Large Télecope (VLT), des astronomes ont découvert un trou noir de type stellaire dans la galaxie NGC 300 distante de 6 millions d’années-lumière. C’est le plus éloigné jamais observé. Le trou noir NGC 300 X-1 a une masse estimée à quinze fois celle du Soleil. Il n’est pas seul, une étoile de type Wolf-Rayet d’environ vingt masses solaires l’accompagne. Les deux protagonistes dansent l’un autour de l’autre en 32 heures. Les chercheurs pensent que d’ici un million d’année, l’étoile explosera en supernova et deviendra un trou noir à son tour ! 

 

Lors de la collision entre deux galaxies, leurs étoiles passent la plupart du temps les unes entre les autres, tellement elles sont petites par rapport aux distances qui les séparent. Par contre la situation est très différente pour les nuages de gaz et de poussières interstellaires, très vastes. Ils entrent véritablement en collision et les augmentations de pression qui en résultent peuvent déclencher la formation d’étoiles nouvelles par contraction gravitationnelle (Big Bang). Ces régions où viennent de se former les nouvelles étoiles ont une couleur bleutée, caractéristique d’étoiles massives jeunes. Les collisions de galaxies sont des phénomènes essentiels pour l’apparition de la vie. En effet, ces collisions peuvent entraîner la formation d’un type d’étoile qui fabrique… de l’oxygène.

  

Dans la trilogie A la croisée des mondes, les univers parallèles au sens d’Everett jouent un rôle majeur.
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La Tête dans les Étoiles (Préambule) : 
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A quoi sert l’Univers ? 

Certains vous diront, à rien…
  
D’autres vous diront, à justifier l’existence de Dieu ou même de l’homme , 

Bref les explications ne sont quand même pas si nombreuses et la plupart du temps les gens vous répondront qu’il ne sert à rien de se poser la question. L’Univers est la un point c’est tout et c’est déjà bien beau de pouvoir le regarder par une belle nuit étoilée.

L’apparition du vivant-intelligent est-il un pur hasard ou une nécessité absolu ?
Certains vous diront, une nécessité pour qui  ou pour quoi ? Pas de nécessité, terme qui implique un besoin. Et encore moins une conséquence logique, ce qui impliquerait du finalisme, qui aurait obligé une main invisible a un acte de création pur, soit par instinct de survie, ce qui est impensable si on pense à Dieu ou par obligation   "de descendance"  ce qui est tout aussi impensable, pour quelqu’un sensé être l’Alpha et l’Omega, se suffisant à lui même. 

D’autres vous diront que le vivant est une émergence née des possibilités de l’univers visible, la vie pourrait ne pas être, c’est un pur hasard, non nécessaire en existence, mais déterminé en nature (il est nécessaire d’avoir les atomes pour que la vie émerge, mais il n’y a aucune loi rendant inéluctable l’apparition du vivant).

Si c’est une nécessité, pourquoi a-t-il fallu que les dinosaures dominent la terre aussi longtemps avant l’apparition de l’humain ? 

Certains vous diront que les dinosaures ne sont pas une nécessité absolu et qu’ils ne sont qu’une étape parmi d’autres forme de vie possible sur terre et dans l’évolution du vivant.

D’autres vous diront que c’est un maillon absolument nécessaire dans l’évolution du vivant  (préparant le terrain en quelque sorte).

Si l’existence du vivant-intelligent est une nécessité pour l’univers, comment se fait-il qu’il lui sera presque impossible d’avoir accès au dixième de millième de cet univers, même s’il pouvait un jour voyager à la vitesse de la lumière ? 
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Certains vous diront que cela est du ressort de la théorie du principe anthropique, ou tout semble fait et dirigé pour l’apparition de l’homme et puisque l’univers a un ensemble de forme logique propre, aucun élément de cet univers n’est en mesure de violer ces formes logiques (loi).. de fait il n’est simplement pas possible pour une chose massive d’enfreindre les capacités de vitesse autorisées dans l’univers  " tout objet massif devra produire une énergie infinie a l’approche de la vitesse limite dans l’univers (selon nos connaissances actuelles, la vitesse de la lumière), sous peine de flashage ". 

En clair l’homme n’est pas Dieu et donc son territoire d’exploration sera limité par sa nature même, sauf peut-être a vouloir dans quelques millénaires se débarrasser de sa carapace en devenant pur esprit…

D’autres vous diront, que l’on reconnaît bien la l’esprit de conquête humaine, assoiffé de vouloir tout s’approprier, mais comme en principe, nous ne sommes pas seul dans l’Univers, il paraît logique que cette impossibilité d’atteindre les limites du cosmos, serve en fait au partage équitable de l’ espace habitable.

L’existence du vivant-intelligent est-il un pur hasard ?

Certains vous diront qu’à priori l’univers n’est qu’un accident (Big Bang non soumis à une pensée), laissant ensuite la place à une succession d’évènements ou les probabilités infinies (hasard) ont joué un rôle essentiel à la réunion de tous les éléments permettant le développement du vivant vers l’homme.

D’autres vous diront que cette question n’est  pas valide en terme de philosophie, car elle induit une réponse déterminé a la question, a savoir, qu’il existe un bénéficiaire profitant de l’existence de l’univers et donc de l’homme au final. Or c’est un présuposé imaginaire, indémontrable par le fait. Sauf à inverser la question : puisque l’existence de l’univers est utile a l’existence de l’homme, peut-on dire qu’il existe une volonté de l’univers à servir l’homme ? 

En clair l’homme n’est pas le fruit du hasard, l’Univers étant soumis à des lois strictes qui ne pouvaient mener qu’à la venue du vivant par la grâce de la matrice universelle : (Matrice — du mot latin matrix (matricis), lui-même dérivé de mater, qui signifie « mère » — un élément qui fournit un appui ou une structure, et qui sert à entourer, à reproduire ou à construire.).

L’ existence de mondes parallèles est-il prouvée :

Certains vous diront comme dans la trilogie  " A la croisée des mondes " , que les univers parallèles jouent un rôle majeur. Un des personnages explique donc comment se produit la séparation entre les univers : « Car ce monde, comme tous les autres univers, est né du résultat des probabilités. Prenons l’exemple du jeu de pile ou face : la pièce que tu lances peut retomber sur pile ou sur face, mais on ne sait pas à l’avance de quel côté elle va tomber. Si c’est sur face, ça veut dire que la possibilité qu’elle tombe sur pile a échoué. Mais juste avant qu’on la lance, les deux probabilités ont la même chance. Si, dans un autre monde, la pièce tombe sur pile à ce moment-là, les deux mondes se séparent. J’utilise l’exemple de pile ou face pour que ce soit plus clair. En réalité, ces échecs de probabilités se produisent au niveau des particules élémentaires. »

D’autres vous diront que les univers parallèles existent, car fonctionnant sous d’autres modes vibratoires, invisibles à notre perception humaine et qu’il en existent autant que de galaxies dans l’univers, chaque galaxie étant unique et  fonctionnant donc avec son propre champ vibratoire. 

L’univers est-t-il fini ou non ? " C’est une question que seuls les imbéciles se posent " répondit Einstein en plaisantant « .

Certains vous diront qu’il n’y a pas un univers, mais des univers finis et si l’on se place du point de vue de la cosmologie quantique, on sait depuis longtemps que des Univers clos à courbure positive, sont favorisés par l’approche reposant sur l’intégrale de chemin de Feynman. Comme l’ont montré Stephen Hawking et James Hartle avec leur modèle sans bord et utilisant le temps imaginaire, il est plus naturel, mais pas démontré, de considérer des Univers clos que des Univers infinis.

D’autres vous diront que l’infini de l’univers, c’est la voie royale, la voie facile pour arriver à une compréhension de l’univers. On dit facile, car construire une théorie d’un univers fini apparaît presque impossible. Elle serait d’une complexité inouïe. Il y aurait beaucoup de lois qui souvent se contrediraient. Des forces qui seraient continuellement en lutte. Ce serait des univers absolument instables qui seraient en guerre contre d’autres univers aussi détraqués. Aucune stabilité. 
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D’autres enfin vous diront comme H. Reeve que :

  1. L’Univers est plat : Les mesures faites sur le rayonnement primordiale (le fond d’onde cosmologique) tendent à démontrer que l’univers est plat. La marge d’erreur sur la mesure de la courbure est inférieur à 0,5%.
  2. L’Univers est « illimité » mais fini : L’exemple de la sphère est reprise par monsieur Reeve pour illustrer la finitude de l’Univers mais que cela ne signifie pas nécessairement qu’il est une limite !
Qu’est ce que l’univers ?

Certains vous diront qu’il y a l’univers physique qui englobe l’espace, le temps et la matière. Concernant l’espace, celui de la science, c’est aussi bien le macrocosme que le microcosme.

Le macrocosme, par ordre de grandeur croissant, c’est : le paysage qui nous entoure, le pays où l’on vit, le continent, la Terre, le système solaire, la galaxie qui nous héberge, les amas de galaxies, les amas d’amas, et enfin l’univers observable s’étendant sur 13.7 milliards d’années-lumière : une immensité qui nous dépasse et que nous ne pouvons, en fait concevoir.

Le microcosme, c’est ce qui nous compose : cellules, molécules, atomes, particules élémentaires, et ainsi presque jusqu’à l’infini, jusqu’au « mur de Planck » autour de 10-33 cm, un univers de l’infiniment petit que nous ne pouvons pas plus imaginer de manière réaliste que l’infiniment grand.

Concernant le temps, la question est de même nature en terme d’immensité : depuis le « temps de Planck » à 10-43 s, jusqu’aux 13.7 milliards d’années écoulées depuis le Big Bang, la durée est inconcevable de manière sensible. Il s’y adjoint un problème supplémentaire concernant la nature du temps, que nul ne sait vraiment définir.

Enfin la matière est aussi une énigme : celle que l’on connaît, dont on est fait, est surtout faite de vide, et ne représente que 4% de la masse de l’univers. La matière noire (25%) existe mais nous est invisible, et l’énergie noire (70%) est un mystère. Malgré cela, pour la seule matière ordinaire, ce sont plusieurs milliards d’étoiles dans cette galaxie, et plus de 500 milliards de milliards d’étoiles dans l’univers visible… Ajoutons aussi qu’il faut faire la différence entre matière inerte, matière vivante, matière pensante et que cette question n’est pas encore tranchée…

D’autres vous diront que l’Univers n’est en fait qu’une représentation  de l’esprit premier, tout se déroulant en fait dans un univers spirituel, seule explication valable pour comprendre ce qui défi l’entendement d’un univers infini n’ayant ni début ni fin.

En clair, quand nous rêvons par exemple, tout devient possible, même d’avoir de l’affection pour sa Belle-Mère et bien la, c’est la même chose à l’échelle cosmique, avec un rêveur unique : Dieu !
  
Et la place de l’homme dans tout ça ?

Mais qui est ce bipède ? L’être humain est un être fait de matière vivante. C’est un mammifère, de l’espèce homo sapiens. 

C’est donc en premier un animal bipède, dont l’élément majeur de différenciation se situe dans son intelligence et la conscience de ses actes. La question reste ouverte de savoir si ces caractéristiques sont purement matérielles ou non, mais il est certain qu’elles lui confèrent un avantage majeur sur toutes les autres espèces.

L’homme est soumis à l’évolution. Comme tous les êtres vivants, il a évolué et continuera de le faire. La question qui se pose alors, est de pouvoir dire à partir de quel moment de cette évolution on est en droit de parler d’être humain dans l’émergence progressive de cette intelligence rationnelle et de cette conscience réflexive : l’australopithèque d’il y a deux millions d’années était-il un homme ? 

Dans deux millions d’années nos descendants nous considéreront-il encore comme des hommes au sens actuel ?

Comment est-il apparu ?

Certains vous diront que l’homme est apparu à la suite d’événements exceptionnels, ce qu’on peut appeler pudiquement la génération spontanée (abiogenese). Cette idée, selon laquelle les systèmes vivants naissent de la matière inerte, sous certaines conditions et à l’exclusion d’un quelconque pouvoir surnaturel, remonte à la plus haute antiquité. 

D’autres vous diront que le vivant est issu de la soupe primitive, qui peut aussi bien se situer dans les fosses abyssales des océans, que dans de simples flaques, ou encore de l’argile primitive (Pour cette théorie, nul besoin d’atmosphère particulière, ni de soupe organique particulière, ceci est assez important pour être signifié).

D’autres enfin vous diront que la vie est venue de l’espace (la panspermie ou lithopanspermie) par l’arrivée sur terre de micro-organismes (microbes ou autres…) éjectés de l’atmosphère d’une planète abritant la vie et auraient donc voyagé dans l’espace sous formes de spores, propulsés par le rayonnement stellaire (nuages interstellaires, comètes, météorites).

Au final, difficile donc de dire comment l’homme est apparu, mais une chose est sur, il n’est pas indispensable à la terre, car il ressemble au lierre qui grimpe sur l’arbre, l’entourant des ses lianes jusqu’à l’étouffer, puis mourant à son tour (une forme de pensée très primitive).

Qu’apportons nous à la terre ? Ne faisant que nous multiplier sans nous soucier plus que cela de notre environnement et sans rien lui apporter en retour, aucune symbiose existant entre notre espèce et notre milieu naturel et tels des parasites, nous nous nourrissons de notre environnement, en utilisant et pillant toutes ses ressources, mais sans rien lui apporter de plus que les autres mammifères peuplant notre planète. 

L’humain est-il donc un parasite évolué  ? L’être humain surconsomme donc les ressources de la terre par rapport à ce qu’il lui apporte. En fait, nous sommes même une forme parasitaire particulièrement dangereuse puisque nous apprenons vite : notre expansion est assurée et comme au fil des siècles nous comprenons de mieux en mieux l’univers qui nous entoure, nous ne tarderons plus à notre tour à nous envoler vers les étoiles, tel des parasites, sans cesse à  la recherche d’un nouvel hôte…

Petite histoire de l’Homme :



Préface selon  » Nietzsche, L’Antéchrist, § 14 «    » Nous nous sommes corrigés. Nous sommes devenus moins prétentieux en toutes choses. Nous ne faisons plus descendre l’homme de l’« esprit », de la « divinité », nous l’avons replacé parmi les animaux. Il est pour nous l’animal le plus fort, parce qu’il est le plus rusé : l’esprit dont il est doté en est une suite. Nous nous défendons d’autre part contre une vanité qui, là aussi, voudrait élever sa voix : comme si l’homme avait été la grande pensée de derrière la tête de l’évolution animale. Il n’est absolument pas le couronnement de la création ; chaque être se trouve, à côté de lui, au même degré de perfection… Et, en prétendant cela, nous allons encore trop loin : l’homme est relativement le plus manqué de tous les animaux, le plus maladif, celui qui s’est égaré le plus dangereusement loin de ses instincts – il est vrai qu’avec tout cela il est aussi l’animal le plus intéressant  » .

Pour comprendre les limites de l'humain, il faut d’abord se souvenir d’où il vient sur le plan scientifique, sans forcément entrer de plein pied dans la théorie de l’évolution, sachant que d’autres pensent autrement sur le plan religieux et philosophique et c’est bien leur droit, nul ne pouvant détenir la vérité absolu en ce domaine…

Notre parcours :
2  milliards d’années ……..   l’apparition de la première cellule nuclée
1 milliard  d’années………organismes multicellulaires, algues, éponges, vers, méduses etc.
500 millions d’années………les premiers poissons
400 millions d’années………plantes terrestres et fougères
390 millions d’années………les premiers amphibiens, insectes, reptiles (cerveau reptilien),  les forêts de fougères se transforment en charbon
250 millions d’années………la première extinction triasique,  extinction de toutes formes de vie
220 millions d’années………évolution du dinosaure
200 millions d’années………les premiers mammifères et oiseaux
130 millions d’années………les premières plantes florales
65 millions d’années………deuxièmes extinctions (crétacés) la mort des dinosaures
45 millions d’années……….les premiers mammifères modernes (cerveau limbique ou mammifère instinct parental)
35 millions d’années……….les premières herbes
7 millions d’années…………les pré-hominidés
3,5 millions d’années………évolution du néocortex ou néopallium
1,8 millions d’années………. Les hominidés (précurseurs de l’homme moderne)
-500.000 ans…………………..évolution du cerveau limbique, première manifestation d’émotions ( rites funéraires )
-300,000 ans…………………..maîtrise du feux( origine de notre société)
-200,000 ans…………………..évolution des premiers homos sapiens et néandertaliens
-100,000 ans………………….l’humain colonise toutes les surfaces habitables de la terre
de- 25,000 à -10,000 ans….  l’apparition des habitations, des outils,  fin de l’aire glacière
-20,000 ans…………………..Les néandertaliens disparaissent laissant seul les Homos sapiens
-15,000 ans…………………..début de l’agriculture
-2,500 ans…………………….la création de l’alphabet et les mathématiques
-2.000 ans…………………….l’arrivée des religions, (la période d’Abraham)
-1,800 ans……………………l’hindouisme
-1,200 ans…………………….la période de Moïse
-563 à –483……………………Bouddhisme (Bouddha)
-551à-479……………………..Confucianisme (Confucius)
-200 ans………………………Le Bhagavad Gita est écrit (Hindouisme)
1à 4 ans……………………    Christianisme (Jésus-Christ)
40 à 90 ans……………………le nouveau testament
570 à 632………………………l’Islam (Mahomet le prophète) 

Le cerveau et son évolution :


Le cerveau reptilien –390 millions/ années et le cerveau limbique –45 millions/ années n’ont guère évolué depuis leurs apparitions sur la terre (500 cm³) même après l’arrivé  du néocortex (-1million/années). Siège de nos instincts primaires (sexe, survie, et pouvoir) le cerveau reptilien et le cerveau limbique (instinct parental [sentiments] ) guident toujours nos comportements en fonction de ces instincts primitifs. Le néocortex (avec sa capacité d’archivage 1500 cm³) nous permet d’évoluer scientifiquement, mais l’homme demeure aussi primitif qu’a l’époque des hominidés quant a l’aspect humain, (Sa soif de richesse, de sexe de pouvoir le poussant toujours aux pires excès envers ses semblables). L’humain  est aussi le seul être que la nature a crée, capable du pire et du meilleur, (Il est à l’origine des guerres, des violences de toutes sortes mais sait parfois aussi être généreux, compatissant et aux services de son prochain, bref il évolue sur cette planète en éternels contradictions, l’instinct de survie primitif étant toutefois encore bien ancré dans ses gènes).

Les limites du cerveau : La vie trépidante qui caractérise notre époque impose des tensions permanentes à notre système nerveux. Pour l’humain cette sollicitation constante, d’une vie en société pousse souvent le cerveau au de delà de ses  attributs. Il excelle dans la gestion des actifs et du passif (cerveau rationnel) mais est totalement incapable de gérer les sentiments Tout évènement qui va à l’encontre de logique se traduit par une solution émotive (système limbique)  et par voie de conséquence génère un stress. Nos cerveaux communiquent entre eux par l’intermédiaire des neurones et les informations qu’ils s’échangent se traduisent par nos comportements de tous les jours. Un traumatisme psychologique, les abus sexuels, les émotions sont souvent associés à l’anxiété ou aux dépendances. Les achats abusifs, les liaisons amoureuses sans lendemain, la drogue, l’alcool, le jeu, bref tout ce que la loi naturelle nous proscrit, constituent des éléments ingérables pour le cerveau rationnel, ces comportements dépendant du  cerveau limbique qui gère les émotions, lequel ne peut offrir aucune solution logique pour libérer l’individu de ses dépendances. L’être humain, devant à ce moment la, s’appuyer sur une aide extérieure pour ne pas sombrer.

La peur ancestrale nécessaire à la survie : Afin de protéger l’humain de ses prédateurs, notre cerveau dispose d’organes qui identifient les dangers à partir de nos sens ( le cortex sensoriel) la vue, l’ouïe, le touché, l’odorat.  Le thalamus détecte un danger éventuel à partir d’évènements déjà vécu. Afin d’éveiller nos sens, un flux d’adrénaline venant de l’amygdale  stimule notre système nerveux qui réagi en analysant l’incident par l’intermédiaire du cortex frontal(mémoires) et du cortex sensoriel. Un chien qui surgit soudainement nous fait réagir mais lorsque que nous constatons  qu’il est amical, nous annulons la menace par une réponse hormonale qui neutralise l’alerte. Dans le cas d’un chien dangereux par exemple, le flux d’adrénaline s’amplifie pour nous permettre de fuir ou de combattre dans un contexte de peur et d’angoisse. À l’époque des néandertaliens, la chasse demeurait l’ultime moyen d’éliminer les peurs, car elle exigeait un effort physique quotidien qui éliminait le flux d’adrénaline et ses tensions. Notre existence ne dépendant plus d’autant d’efforts, les tensions journalières ne  peuvent donc pas toutes s’évacuer par l’exercice, ce qui nous conduit à des périodes de stress prolongées, qui altèrent notre bien-être et contribue à la croissance des maladies nerveuses.

Le langage : L’hypothèse de nos origines ainsi que celle du langage repose sur les découvertes scientifiques, lors de fouilles sur les sites archéologiques, l’analyse des fossiles raconte notre histoire à partir de ces spécimens. Les tissus, la chair, les muscles disparaissent rapidement après la mort, cependant les archéologues et paléontologues se référent aux transformations des ossements et crânes pour déterminer les phases d’évolutions aux cours des siècles. La communication et le langage suivirent celle des émotions. En adoptant la position verticale (bipèdes) l’homme disposait de ses mains pour  communiquer par signes mais vers 100.000 ans le larynx(voice box) et l’os hyoïde  situé à la base de la langue et qui relie les muscles et cordes vocales contribua à l’apparition  de la parole tel que retrouvé sur les crânes des homos sapiens (Lucy). Les scientifiques croyaient au début que les cordes vocales et la boite à sons étaient à l’origine du langage chez l’homme, or de récentes découvertes sur des chimpanzés d’une époque très ancienne, démontrent que ces individus possédaient ces conformations. En étudiant de plus près les spécimens humanoïdes,  ils découvrirent que l’os hyoïde humain diffère nettement de ceux des primates par sa structure permettant ainsi une plus grande flexibilité aux cordes vocales et une meilleure gamme de sons. Cette nouvelle donnée semble  maintenant rallier les scientifiques sur la période  de l’apparition du langage.

L’alphabet : La découverte de l’alphabet ( entre 3300 et 3200 ans A.J ) dénote une progression constante dans l’évolution de l’homme. L’accroissement de son niveau d’intelligence l’incite à développer  la communication de masse et l’écriture représente cet outil indispensable. Les premiers symboles qui devaient le constituer furent rédigé en ougaritique, puis en alphabet linéaire et en Old Akkadian de la Mésopotamie. Ces figures représentaient des objets ou animaux familiers. Au cours des années l’alphabet connu beaucoup de modifications, car dans certain pays la lecture se fait de gauche à droite ou de droite à gauche ou de bas en haut si bien que les caractères furent adaptés par les différents peuples pour devenir l’alphabet tel que nous la connaissons aujourd’hui. L’alphabet représentait l’instrument de communication par excellence et l’homme l’utilisa  pour diffuser l’information, l’éducation, la communication de masse etc… L’évangélisation et la socialisation prenaient leur envol.

Les nombres : l’origine des nombres semble plus difficile à trouver. La Grèce avec ses recherches astrologiques possédait la maîtrise des nombres et des mathématiques alors que le peuple indien semble en  revendiquer  la paternité. Plusieurs théories nous démontrent des hypothèses qui restent à en valider l’origine. Les doigts de la main et les angles  seraient à l’origine des premiers chiffres.

Les mathématiques : Elles apparurent quelque temps après l’alphabet. Il est intéressant de noter que les phonogrammes utilisés dans l’alphabet ne comportent aucun symbole religieux ou spirituel. La maîtrise de l’alphabet et des mathématiques représentaient un instrument important pour la communication de masse  et à l’amélioration des conditions de vie. Avec l’alphabet et les mathématiques  il est permis de supposer que les grands esprits créateurs, ouvrèrent la voie à une théorie sur la création de l’homme, afin de rallier la masse à des idéologies politiques et spirituelles (le pouvoir par la science…). 

Le calendrier : Pour cela l’homme a crée, un système de repérage des dates en fonction du temps. Un tel système (calendrier) a été inventé par les hommes pour diviser et organiser le temps sur de longues durées. Initialement conçus pour être en accord avec les phénomènes astronomiques et le cycle des saisons, les calendriers étaient, en retour, également indispensables à l’observation des événements astronomiques, astrologiques et religieux.

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Croyances et religions : Les religions sont bâties sur un ensemble de croyances, et fonctionnent grâce à des dogmes ou doctrines auxquels le croyant adhère (la foi), c’est-à-dire qu’il se situe dans un état d’adhésion réfléchie et active aux éléments fondamentaux de sa religion. Les croyances fondamentales varient selon les religions. Selon Tylor, la croyance en une âme immatérielle et subsistant après la mort est à l’origine de toutes les religions, et constitue donc l’élément primordial. De même, Paul Diel présente dans La Divinité un enchaînement logique, sous l’angle psychanalytique, reliant l’animisme au monothéisme, avec l’effroi métaphysique comme moteur principal. L’angoisse de la mort serait donc à la base de la croyance en une divinité. Tel un ordinateur, le cerveau coordonne à l’aide de l’intelligence, les connaissances et les  habiletés  afin de réaliser nos ambitions, mais la mémoire émotive doit également posséder ses sites de références pour traiter les émotions(l’irrationnel). La foi constitue donc une réponse aux interrogations générées par les événements comme la maladie, les injustices, la souffrance et la mort. 
                                                                                                                
Survie de l’espèce :  

L’homme  a compris que sa survie dépendait de son affiliation avec ses semblables, afin de créer une force pour contrer ses prédateurs et  les éléments naturels. Il passa donc du couple, au clan, et finalement a la société qui lui permit de traverser le temps en  exploitant les talents de chacun de ses  membres au bénéfice de la collectivité dans un esprit d’équité. Nous ne disposons pas d’attributs génétiques de socialisation, le contrôle des nos  instincts provient uniquement de l’éducation familiale. Depuis l’apparition de la première société vers 300.000 ans notre comportement primitif de l’époque de la préhistoire n’a guère changé. On se retrouve toujours avec les caractéristiques originelles du  cerveau reptilien (la reproduction, l’adhésion à un clan, la position hiérarchique dans le clan dominant ou dominé). Notre qualité et notre espérance de vie c’est améliorées pour certaines populations grâce à  l’évolution du néocortex ( cerveau rationnel, connaissances)  mais   la valorisation de la richesse au détriment de l’équité nous dévoile aussi les faiblesses de l’homme. 

En effet : Depuis l’arrivée de la télévision dans les années 50, les études sur le comportement humain ont mis en exergue nos faiblesses. Les produits de consommations furent reliés à des émotions afin d’en favoriser les ventes (publicités), tous nos sentiments se retrouvant dans les produits de consommation courantes, nous menant ainsi à l’explosion de la surconsommation et de l’endettement des ménages et des États. L’homme pille sans égard les richesses de la terre alors que dans un même temps, des populations entières meurent de faim. Des PDG  empochent des millions, alors que d’autres ne disposent que de quelques dollars pour survivre, les classes moyennes croulant sous les dettes. 

Les agressions physiques, psychologiques, les abus, les guerres sont autant de  manifestations reliées  au contrôle et au pouvoir. La course à l’argent affectant dorénavant toutes les couches de populations qui s’exploitent mutuellement. Ce vent d’individualiste résistera-t-il à  l’évolution ? nul ne saurait le dire, mais la notion de dominé et dominant inscrit dans nos gênes comme une identité, intervient tous les jours, de l’éducation de nos enfants à notre vie en société, l’ autorité et les sentiments provenant du cerveau limbique, (dans les meutes de loups par exemple la position du dominant  est constamment remise en cause, car la survie de la meute en dépend).

L’homme s’installe dans son environnement : 

Tributaire de l’évolution de la société, l’homme est passé de l’âge de pierre à l’âge atomique avec ses réalisations scientifiques et techniques alors que son cerveau limbique associé aux émotions, demeure aussi primitif qu’a l’époque des hominidés. Cette cohabitation des cerveaux reptiliens, limbique et le néocortex(renommé cerveau triunique) a permis à l’homme d’améliorer son environnement et son espérance de vie. 

Cependant cette cohabitation a contribué a généré les craintes, ( ne pas confondre avec une peur) qui se transformèrent en troubles psychologiques tel que les dépendances et les phonies. La crainte de la maladie, de la mort, des araignées, l’agoraphobie, la crainte de voyager en avion sont des éléments irrationnels et ingérable par le cerveau, contrairement aux dangers réels associés aux peurs. Le cerveau répond à une menace par le combat ou la fuite, c’est un réflexe provenant de l’instinct de survie (cerveau reptilien). Malheureusement pour nous, le cerveau traite la crainte comme une peur, par un flux d’adrénaline qui accélère les battements de notre cœur  et de notre respiration en prévision d’un combat. L’énergie ainsi dépensée par l’effort physique contribue certes à stabiliser notre corps, mais au détriment d’un stress prolongé qui est à l’origine de troubles psychologiques. 

Les craintes sont à l’origine des religions vers –2000 ans qui apparurent  après la découverte de l’alphabet et représentèrent une alternative spirituelle à un problème irrationnel. Les astres, les éléments naturels, l’éclaire, le tonnerre, le vent, ainsi que les sorciers, servaient jadis à exorciser les craintes. La crainte contribue également à l’exploitation de l’homme par l’homme en l’incitant à accumuler des richesses afin d’alimenter ses instincts primitifs de sexe, de pouvoir, nécessaire selon lui à sa survie. Aucune logique pourtant ne justifie  par exemple l’accumulation de millions de dollars, pour moins de 80 ans d’espérance de vie,  perpétuant ainsi de génération en génération, la famine, la  pauvreté et le contrôle des ressources de la terre par quelques privilégiés. Elle nous accompagne également dans notre quotidien à partir des émotions liées à l’amour ou à la haine qui est à l’origine des abus de toutes sortes, endettement, sexe, consommation de drogues, de médicaments,  jeux pathologiques, violences, guerres.


Bizarrement, l’homme qui possède la maîtrise de l’espace et des océans demeure vulnérable face à ses émotions, notre cerveau ne disposant pas encore de l’appendice logique qui rationalise l’irrationnel, cependant  dans quelques milliers d’années, l’évolution apportera peut-être ce correctif. Entre temps l’éducation familiale demeure le meilleur bastion pour enseigner la socialisation et l’humanisation qui nous différencie des animaux et nous permet de mettre notre talent au profit de la communauté.  Comme notre cerveau triunique comporte des entités indépendantes qui apparurent à des étapes différentes de l’évolution (après le cerveau reptilien), les liens neurologiques se créent à partir de l’instinct parental et ses valeurs morales et humaines, nous amenant à composer avec la maladie, la mort et les injustices, les sentiments de bien-être ou de mal-être associés aux émotions s’exprimant physiologiquement par la joie, la peine ou la colère.

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Nos trois cerveaux sont liés à l’intelligence via le (processeur central) qui dirige les informations et connaissances vers les différentes mémoires (émotives, périodiques, sémantique, spatial, procédural et déclarative). Notre vie est remplie d’événements associés aux émotions, le  mariage, l’église et la ville ou il s’est déroulé,  les convives, etc... sont autant d’informations qui occupent les différentes mémoires pour un seul événement.  Ils accompagnent l’homme dans son quotidien à partir de la couleur, la musique, le parfum et les saveurs  qui alimentent l’amour, la tendresse et l’affection que nous partageons avec nos proches. Nos attaches mentales aux richesses, aux faux espoirs d’immortalité, au culte de la beauté et surtout à la conquête du bonheur éternel, écartent l’homme des préceptes fondamentaux de la loi naturelle, nous conduisant ainsi à des souffrances inutiles.

Reproduction de l’espèce :


La nature a voulu que notre création soit le fruit d’une relation entre un homme et une femme, notre présence sur la terre provenant d’un rapport sexuel constitué de spermatozoïdes (paire de chromosomes x et y, 200, à 300 millions par éjaculation) qui pénètre un ovule (paire de chromosomes x et x.). Le sexe de l’enfant dépendant du type de spermatozoïde. Fécondé par un (chromosome y) (père) dans l’ovule de la mère (chromosome x) l’enfant à naître sera un garçon (x y), par contre si la fécondation se fait à partir de deux (x père x mère)l’enfant sera une fille. Bons nombres de maladies génétiques provenant du chromosome (x) du père d’où l’importance du choix de son partenaire de vie. 

Aux temps préhistoriques le géniteur devait défendre sa suprématie assurant par le fait même un héritage génétique issu des meilleurs spécimens. Ce cycle de la vie sur la terre se poursuit depuis des millions d’années selon la loi naturelle. L’évolution s’est poursuivit par une séquence, qui comprend la transmission de la vie et de la mort, les mammifères (incluant l’homme) traversèrent le temps à l’aide d’un code génétique qui se modifia au cours des siècles. La survie dépend de la capacité à affronter l’environnement et le pouvoir de s’y adapter. En tant que société civilisée nous créons des lois (humaines) pour protéger les faibles, les malades avec des droits qui sont garanties par une constitution et financé par l’ensemble des membres, mais les découvertes scientifiques nous offrent un mode de vie très différent de nos ancêtres, qui nous écartent des lois naturelles de la création (manipulations génétiques et autres…).



Fin de la première partie :
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Opus 2 :

La ligne du temps nous déroule les évènements de la création de l’homme à partir de l’insémination de la terre par des météorites,  le multicellulaire, la mutation du génome humain avec celui du chimpanzé. Toutes les étapes de l’évolution se retrouvent dans les différentes découvertes anthropologiques et paléontologiques réparties sur des centaines d’années. 

Les estimations faites sur notre présence sur terre proviennent de tests scientifiques à partir du carbone 14 (radiocarbone) sur les sujets répertoriés. Comme les recherches continuent toujours, de nouvelles découvertes reculent encore plus loin nos origines qui se situent maintenant à 7 millions d’années, avec la découverte récente du fossile de Toumaï au Tchad. Les recherches sur l’origine de l’homme sur la terre représentent bien sûr son importance mais la grande question qui cimentera toutes les découvertes, se situe dans la provenance du génome humain, une énigme qui risque d’être résolue bientôt avec la maîtrise du décodage génétique.

Les théories sur la présence de l’homme continuent encore aujourd’hui de diviser les scientifiques selon leurs croyances. Adam et Ève, l’évolution ou les petits hommes verts ? Quoiqu’il en soit dans l’histoire de l’homme notre planète n’a jamais autant souffert de sa présence, malgré l’espoir dans l’intervention Divine. Ni les différents Dieux, ni les religions ou les miracles n’ont empêché les guerres, les cataclysmes, les épidémies qui  déciment l’homme. La pollution, le V.i.h, l’abus de médicaments l’endettement des pays confèrent aux générations futures un héritage génétique et économique  atrophié. 

La course à l’argent et au pouvoir se traduit par un appauvrissement qui touche de plus en plus de gens. Dans les années 60, lors du conflit des missiles de Cuba, nous avons frôlé la catastrophe nucléaire qui aurait pu anéantir la terre. L’accident nucléaire de Tchernobyl en Ukraine ( le 26 avril 1986) continue toujours de polluer notre planète pour des centaines de milliers d’années à venir, le drame de Fukushima récemment, ne faisant qu’aggraver les choses. 

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Notre planète est un bien collectif  et notre société une institution au service de ses membres, dans un objectif d’équité, alors si les abus persistes, nous disparaîtront, l’homme n’étant pas indispensable à la nature et dans 5 ou 6 millions d’années un génome humain ou autres… mutera à nouveau, donnant alors naissance à une nouvelle civilisation.
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En route pour les étoiles…

Etat des connaissances actuelles :


L’espace a indéniablement permis d’accomplir dans la connaissance de l’Univers un bond de géant qui aurait été impossible avec les seuls instruments terrestres. Les progrès qui ont été accomplis durant le premier demi-siècle de l’ère spatiale sont plus importants que ceux qui avaient été réalisés dans tous les siècles précédents. 

Près de 200 sondes ont été lancées vers la plupart des objets du système solaire. Certaines se sont posées sur la Lune, Mars, Vénus et Titan, le plus gros satellite de Saturne. 

D’autres sont allées à la rencontre de comètes et d’astéroïdes, ou ont recueilli des particules dans l’espace interplanétaire et les ont ramenées sur Terre. À partir de la banlieue de la Terre, des satellites scrutent l’Univers.

La découverte que le principe de la réaction – principe qui préside au mouvement des fusées – constituait la clé des voyages dans l’espace demeure un événement majeur dans l’histoire de la pensée. Un problème immémorial était résolu. Son corollaire, le développement des lanceurs modernes, allait ouvrir l’Univers à l’instinct d’exploration de l’homme.

Cependant, une percée intellectuelle, aussi brillante soit-elle, n’implique pas une transition facile de la théorie à la pratique. Bien qu’elle ait été employée sporadiquement pendant près d’un millénaire, la fusée n’était restée, jusqu’à l’aube du xxe siècle, qu’un engin de guerre peu usité ou un objet de divertissement. Des efforts prodigieux, stimulés par les deux conflits mondiaux, seront nécessaires pour que l’astronautique passe du rêve à la réalité.
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La fusée, élément clé des voyages dans l’espace : 

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Il semble étrange que les auteurs d’utopies ou d’anticipations n’aient pratiquement jamais recouru à la fusée lorsqu’ils voulurent transporter leurs héros dans les royaumes mystérieux situés au-delà de la Terre ; et ceux, peu nombreux, qui firent appel à elle ne justifièrent pas scientifiquement leur choix. Pourquoi une telle mise à l’écart ou, à tout le moins, pourquoi une telle méconnaissance de ce mode de propulsion ?

La réponse à cette question réside en grande partie dans le fait que le principe de la réaction n’avait jamais été associé à l’idée de la navigation spatiale. Le pas aurait pourtant pu être franchi dès la fin du XVIIème siècle : publiés en 1687, "les Philosophiae naturalis principia mathematica" de Newton fournissaient en effet les concepts indispensables (cf. propulsion spatiale). Il n’en fut rien et, jusqu’aux dernières années du xixème siècle, les écrivains – de Cyrano de Bergerac ou Restif de La Bretonne à Jules Verne – mirent en œuvre des attelages d’oiseaux, des fioles remplies de rosée, des esprits, des démons, des chars catapultés, des ailes, des matériaux antigravité, des canons… 

On a marché sur la lune :


Longtemps destination de voyages imaginaires, la Lune a commencée à être envisagée sérieusement comme un objectif accessible par quelques ingénieurs des premières décennies du XXème siècle, engagés dans la mise au point des premiers moteurs de fusées (Goddard, Esnault-Pelterie, etc.). Mais il faudra attendre le lendemain de la seconde guerre mondiale, pour que la disponibilité de technologies développées à des fins militaires(principalement, les fusées V1 et V2 allemandes), ajoutée au contexte de la Guerre Froide qui oppose les États-Unis et l’Union Soviétique et leurs alliés respectifs, placent dès 1953 au rang de priorité les programmes d’accès à l’espace.

Bien que d’autres pays aient eu très tôt des ambitions spatiales, l’exploration de la Lune (et des autres planètes) a d’abord été le fait des deux superpuissances de l’époque, l’Union soviétique, et les États-Unis, dont le bras armé sera son agence spatiale, la Nasa(National space and aeronautics administration). Les premiers tirs de fusées en direction de la Lune datent de 1958, et dès l’année suivante, les premières sondes automatiques parvenaient effectivement jusqu’à notre satellite. Rapidement, ces coups d’essais ont appelé l’émergence de programmes de vols habités, tant du côté soviétique qu’Américain. C’est donc pour préparer l’arrivée du premier humain sur la Lune, que sera programmée la frénésie de lancements qui n’ont cessé de se succéder au cours de la décennie qui suivi. 

Finalement, trois ans seulement après le premier alunissage en douceur d’une sonde soviétique, le premier équipage américain du programme Apollo pose le pied (1969) sur la Mer de la Tranquillité. Bref, on a marché sur la lune et on est revenu. Au total, une soixantaine de voyages auront lieu, près de 400 kg de roches lunaires auront été rapportées sur Terre. Seuls huit voyages (apollo) auront été habités, qui auront permis à douze êtres humains de fouler le sol de notre satellite.

Les sondes spatiales à la découverte du système solaire : 

La découverte de Vénus :

Le 12 février 1961, avant le vol historique de Gagarine, un engin soviétique appelé Venera 1 quittait la Terre pour voguer vers Vénus, qu’il survola, muet, toute liaison avec la Terre ayant cessé après quinze jours de vol. 

Mais le premier engin à atteindre avec succès la planète fut la sonde américaine Mariner 2, qui, le 22 juillet 1962, en frôlant Vénus et en l’observant pendant 42 minutes, recueillit et transmit les premières données thermiques et les paramètres orbitaux de cette planète. Mariner 5, en 1967, fournit des mesures détaillées à l’occasion d’un survol.

Vénus sera aussi explorée par des sondes soviétiques. Après trois échecs, Venera 4, sonde de 1 106 kg lancée le 12 juin 1967, atteint Vénus et transmet pendant 97 minutes des données sur l’atmosphère vénusienne. Le 17 août 1970, Venera 7 plonge dans l’atmosphère vénusienne et touche le sol. Dévoilée, l’atmosphère de Vénus se présente comme très dense, composée de dioxyde de carbone, avec des températures élevées (d’environ 475 ºC). La sonde survit pendant 23 minutes, sous une pression de 90 bars! En 1972, Venera 8 survivra 50 minutes à la surface de Vénus, et analysera les roches basaltiques de surface, mesurant leur radioactivité.

En 1975-1976, les missions Venera 9 et 10 sont pour les Soviétiques un succès : les sondes se posent sur le sol de la planète et transmettent des images du sol vénusien. 

Deux sondes américaines, lancées en 1978, à cinq jours d’intervalle, atteignent Vénus. Pioneer 1 portait douze expériences sur la chimie et la dynamique atmosphérique, tandis que Pioneer 2 était équipée de quatre mini-sondes qui traversèrent l’atmosphère vénusienne pour atteindre la surface.

En 1982, les deux sondes soviétiques Venera 13 et 14 photographient en couleurs le sol vénusien, et Venera 14 enregistre des images panoramiques. En 1983, Venera 15 et 16 tourneront autour de Vénus pendant neuf mois, et cartographieront sa surface à l’aide du radar; la résolution est de l’ordre de 2 km.

Les missions Venera seront suivies par deux missions, Vega 1 et 2, qui déployèrent des ballons-sondes. Les sondes soviétiques ont procédé à l’établissement de profils verticaux atmosphériques, mais aussi à des mesures de spectrométrie, de chromatographie, de cartographie et d’aéronomie, permettant de connaître la dynamique complexe des tempêtes et des vents violents qui affectent Vénus ; elles ont recueilli aussi une quantité considérable de données sur la surface du sol vénusien ainsi que sur sa composition.

La sonde américaine Magellan, lancée le 4 mai 1989, établit depuis le 10 août 1990 une cartographie radar de la surface de Vénus, révélant des images splendides d’une planète volcanique où ont lieu des phénomènes tectoniques de grande ampleur.
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L’observation de Mercure : 

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Lancée le 3 novembre 1973, la sonde Mariner 10 survole Vénus puis, le 5 février 1974, est placée sur une orbite tangente à la trajectoire de Mercure, qu’elle rencontre avec une période de 176 jours. Pendant sa mission, Mariner 10 photographia 45 % de la surface de cette planète, et étudia aussi son champ magnétique ainsi que ses paramètres atmosphériques.

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Les vols vers l’énigmatique planète Mars :

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Les lancements vers Mars se font à intervalles espacés : après un échec soviétique (Zond 1) et américain (Mariner 3), c’est la sonde Mariner 4, qui, en juillet 1965, en passant à 9 844 km de la planète rouge, transmet vers la Terre 17 images, où on reconnaît des cratères ainsi que des bassins.

Malgré de nombreuses tentatives, une seule mission soviétique atteint Mars. Mars 5, en 1973, réussira à retransmettre quelques images de la surface de la planète. Les autres missions seront perdues, manqueront leur cible ou resteront muettes. Si les sondes soviétiques échouent près du but, le vaisseau américain Mariner 9 se place en orbite autour de Mars, retransmettant pendant onze mois, un grand nombre de clichés (7 000) remarquablement détaillés, où les planétologues commencent à cartographier des structures d’écoulement fossilisées et de gigantesques volcans, comme le mont Olympus (500 km de diamètre pour une altitude dépassant les 25 km).

Lancée le 22 août 1975, la sonde américaine Viking 1 se pose en douceur, le 20 juillet 1976, dans le désert rouge de Chryse Planitia ; Viking 2 se posera dans Utopia Planitia le 3 septembre 1976. On découvre alors un monde étrangement réel, sous un ciel rouge, des sables ocres et des cailloux polis par le vent. Le sol martien est analysé in situ. Les sondes réalisent trois expériences pour détecter d’éventuelles formes de vie, mais les résultats ne sont pas probants.

En 1989, l’Union soviétique envoie deux sondes pour atteindre le satellite de Mars, Phobos, mais l’on perd le contrôle de l’une d’elles peu après le lancement, et la seconde ne réussit à effectuer qu’une partie du programme prévu.

Les premières missions vers Jupiter :

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Les premières missions vers Jupiter ont été le fait des sondes américaines Pioneer 10 et 11, lancées par des fusées Atlas Centaur en 1972-1973. Plus de deux années furent nécessaires à chacune des sondes pour atteindre leur destination avant de continuer vers l’extérieur du système solaire. Leurs mesures de l’environnement de Jupiter, et particulièrement des turbulences rencontrées dans ses ceintures de radiations, ont ouvert la voie aux sondes Voyager, lancées en 1977. Voyager 1 et 2 ont découvert de nouvelles particularités du système jovien, comme des satellites inconnus, un anneau étroit ou le volcanisme actif sur le satellite Io. La sonde Galileo, lancée par la navette Atlantis le 18 octobre 1989, fait route vers Jupiter. Bien que cette sonde soit défectueuse, son antenne principale ne s’étant pas déployée, elle fournit de précieuses données et a notamment transmis les premières images de l’astéroïde Gaspra (astéroïde 951), dont elle a croisé la trajectoire en octobre 1991..

La nature de l’atmosphère de Saturne :  
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Saturne a été visitée pour la première fois par la sonde Pioneer 11 en 1979, et l’année suivante les sondes Voyager sont passées à proximité de la planète; elles ont pris des mesures de son environnement, observé son atmosphère, ses satellites et son impressionnant système d’anneaux. Voyager 2 poursuivit sa route et fut la première sonde à atteindre Uranus, en 1986, puis à survoler Neptune et son principal satellite, Triton, en 1989.
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Les comètes :

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L’international Sun-Earth Explorer fut lancée par la NASA en 1978 sur une orbite lunaire élevée et fut détournée cinq ans plus tard pour une rencontre avec la comète Giacobini-Zinner.
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En 1986, les sondes ont rendez-vous avec une comète, celle de Halley. Américains, Soviétiques, Européens et Japonais se mobilisent pour étudier au mieux la comète. Les Américains expédient la sonde ISEE-3, et les Soviétiques lancent deux missions, Vega 1 et 2, qui passent à proximité de Vénus, avant de se diriger vers la comète de Halley, qu’elles photographient. Pendant ce temps, les Japonais ont lancé deux sondes, Planet A et MS-T5.

L’Agence spatiale européenne envoie également une sonde: Giotto. Lancée le 2 juillet 1985 par Ariane 1, cette sonde de 950 kg survole le 14 mars 1986 la comète de Halley, à une distance de 605 km. Bien que de petite taille, elle est équipée d’une chambre photographique, de trois spectromètres, de deux analyseurs de plasma, d’un magnétomètre, d’un détecteur de particules et d’une sonde optique polarimétrique. Giotto a survécu à sa rencontre avec la comète, mais a perdu ses instruments photographiques. Placée en «hibernation», la sonde a pu être réactivée en 1990, pour repartir à la rencontre d’une autre comète, Grigg-Skjellerup, qu’elle a croisée, mais en aveugle, le 10 juillet 1992.

Depuis l’année des comètes, la cadence des missions s’est ralentie. Les Soviétiques ont mis au point deux missions ambitieuses, Phobos 1 et 2, qui ont échoué très près du but, et les Américains ont vu l’échec de la mission Mars Observer, en 1993.
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À la découverte d’une étoile: le Soleil :

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Les premières sondes Pioneer furent lancées pour observer le Soleil sous des angles divers. Deux sondes allemandes, Helios 1 et Helios 2, furent placées sur l’orbite de Mercure afin de mesurer le champ magnétique du Soleil et d’observer les caractéristiques de son environnement. La dernière mission en date est la sonde américano-européenne, Ulysses, destinée à l’exploration des régions polaires du Soleil. Elle a été lancée par la navette spatiale le 6 octobre 1990 et a atteint le pôle Sud du Soleil le 13 septembre 1994, après avoir survolé Jupiter en février 1992. Elle étudie notamment l’héliosphère interne et les vents solaires.
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Aux confins du Système Solaire :

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L’étude des astres les plus éloignés du Soleil est lancée en 2006 avec le lancement de New Horizons. Elle est chargée d’étudier la planète naine Pluton et son satellite Charon qu’elle doit survoler en 2015. Il est prévu qu’elle soit ensuite dirigée vers d’autres petits corps célestes de la ceinture de Kuiper dont Pluton et Charon font partie. New Horizons est la première mission spatiale qui explore cette région du système solaire. Du fait de leur éloignement on dispose de très peu d’informations sur ces corps célestes qui sont à peine visibles avec les meilleurs télescopes. Or les caractéristiques des objets de la ceinture de Kuiper sont susceptibles de fournir des informations importantes sur le processus de formation du système solaire. Pluton et Charon forment un système de planète double qui sera étudié pour la première fois..

Après cette petite  revue stellaire, les voyages habités : à suivre...

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