57 heures de vol aller-retour, une arrivée en terrain hostile, la préemption de centaines de gendarmes pour sa protection personnelle, comme d’habitude, lesquels n'étaient donc pas au front tout ce laps de temps.
On a vu le même, tout feu tout flamme, se rendre deux fois au Liban, après l’explosion sur le port qui a ruiné le pays et qu’en est-il sortie ? Rien...
La fronde calédonienne vient de la volonté de dégel du corps électoral, voulue par Macron lui-même, qui a tenté de passer en force, alors que ce n’était pas le moment et ce n'est pourtant pas faute d'avoir été prévenu largement en amont par Marine Le Pen, du potentiel danger à vouloir précipiter les choses.
Macron le pyromane, s’en est donc allé, tenter d’éteindre le feu qu’il a sciemment allumé. Reconnaissons, qu'il a de la constance dans la méthode : Provocations/Réactions, c'est sa manière de gouverner. Je ne consulte personne car j’ai toujours raison. Et si ça tourne au vinaigre, je débarque en bras de chemise pour une mission de bons offices. Il nous la joue tout le temps, c'est plus fort que lui, il ne peut s’en empêcher.
Sauf que cette fois ci, ça commence à sentir le bourbier colonial, avec à la clé, une éventuelle purge des présumés « colonisateurs ».
Cette visite précipitée que l'on peut certes comprendre, était vouée à l'échec, car mal préparée et surtout mal entourée, les conseillers les plus expérimentés ayant travaillé de longue date sur le dossier, n'ayant pas été conviés.
Le problème de Macron, est qu’il n’a jamais rien réussi, que ce soit à l’étranger ou il passe pour un "pitre" (exemple : Biden, obligé de calmer Macron, qui venant de recevoir un appel téléphonique, se précipite sur le Président Américain pour lui conter l'affaire, oubliant toute bienséance...) ou sur le sol de la République, preuve en est, qu'il n'a pas jugé bon de rester sur place plus de 17h, sentant que les vents calédoniens lui étaient défavorables. Je vous laisse les copains, démerdez-vous...
En résumé, il tente de montrer des muscles qu’il n’a pas, à des gens qu’il n’impressionnera pas. Une mission ? allons donc, comme si les autres « missions » de ce type sur d’autres sujets, avaient jamais réussi. Cet ersatz de Président au figuré, n'est finalement qu'un brasseur de vent, à l'image de Don Quichotte, se battant contre des moulins à vent...
