Préambule :
Répartition de la richesse dans le monde :Une goutte de riches dans un océan de pauvres ! Les richesses mondiales sont mal réparties entre les individus, c’est le moins que l’on puisse dire. Une étude des Nations unies publiée en 2006 révèle que 2 % de l’humanité détient la moitié du patrimoine des ménages soit à la louche 137 millions de personnes , tandis que la moitié de la population mondiale soit environ 3,3 milliards en détient 1 %. Un patrimoine personnel de 2200 $ ou plus permet de faire partie des 50 % des personnes les plus riches au monde, 61 000 $ suffisent pour compter parmi les 10 % des personnes les mieux dotées et 500 000 $, pour accéder au club très fermé du 1 % des personnes les plus fortunées.
Selon le Crédit Suisse, les 1 % les plus riches de la planète possèderaient 43,6 % de la richesse et les 10 % les plus riches en détiendraient 83 %.
Une petite frange de 0,5 % de la population — 24 millions d’adultes-, dont la fortune est au moins égale à un million de dollars, détiennent plus de 35 % de la richesse mondiale.
Pour appartenir au cercle des 1 % les plus riches au monde, il faut détenir au moins 588 000 dollars (420 000 euros environ).
A l’opposé, la moitié des individus les plus pauvres ne détient que 1 % du patrimoine. Cela veut dire qu’un grand nombre d’habitants de la planète ne possèdent quasiment rien, ou des biens de très faible valeur monétaire : 20 % n’ont pas plus de 672 dollars.
La Faim dans le Monde
Il y a un an, la FAO estimait le nombre de personnes sous-alimentées à 777 millions dans les pays en développement. Elle déclare qu’elles sont désormais 799 millions. La FAO affirme que 25 000 personnes meurent de faim et de pauvreté chaque jour. Plus de 2 milliards d’êtres humains dans le monde souffrent de carence en oligo-éléments, ce qu’on appelle aussi « la faim cachée ».
Voilà ! Pas besoin d’avoir fait ENA ou Sciences Po pour comprendre que quelque chose ne tourne pas rond sur cette planète !
Sinon : Le but qui devrait être la logique même de n’importe quel pays en ce monde, serait le partage équitable des revenus dans une société dite moderne : Le fameux donnant donnant entre le fournisseur de travail et l’exécutif ! La seule solution viable étant le salaire de base que l’employeur sait qu’il pourra sortir en fonction de ses prévisionnels et la participation aux bénéfices de l’entreprise si bénéfice il y a et s’il n’est pas caché derrière des paravents comme des provisions comptables abusives (Provisions pour risques et charges etc…).
Cette juste répartition du travail est déjà depuis longtemps en place dans certaines entreprises sérieuses et ne demande qu’à être répandue ! Malheureusement on s’aperçoit que pour le plus grand nombre ce ne sont quand même que des miettes qui sont distribuées et que d’autres traînent des pieds à la mettre en place !
Concernant l’État et ses fonctionnaires cela relève tout simplement de grilles indiciaires plus équitables entre les catégories C en dessous ou proche du smic (sans prime de vacances, sans 13ème mois, sans participation évidemment et sans tickets restaurants) les B et A un peu mieux lotis quand même et le train de vie de l’État et de ses hauts fonctionnaires qui seraient à revoir !
Personne ne se pose d’ailleurs la question dans les médias du train de vie somptuaire de certaines ambassades ou il y aurait certainement matière à économie parmi d’autres pistes à explorer !
Nous continuons de vivre sur le même pied que la France Coloniale riche et bien portante (enfin pas pour tout le monde) d’une certaine époque, mais gare ! la on touche aux privilèges de certains… ! La France est représentée dans le monde par 156 ambassades.
Ambassade de France au Bénin
Certes, quelques coups de haches (Les outils se diversifient à partir du paléolithique moyen ou Moustérien entre 100 000 et 35 000 ans ; « grattoirs , burins , lames ,couteaux , etc…) devaient bien voler ici et la sur quelques têtes, histoire de se servir avant les autres, mais dans l’ensemble nous ne pouvons pas parler encore de prédation moderne(la prédation, activité qu’il ne faut pas confondre avec l’agression, met en jeu des comportements très complexes et très différents suivant les espèces. Elle pose de graves problèmes à la science de l’évolution.).
Il n’ a pas fallu longtemps à certains pour comprendre que ce n’était pas la peine d’aller risquer sa vie à chasser le bison pour nourrir sa famille ou se vêtir, mais qu’il suffisait de donner en échange ce qu’ils pouvaient fabriquer ! A ce moment la de l’histoire du monde, nous avons déjà un gagnant et un perdant ! Un qui par son intelligence ou sa ruse (selon ou l’on se place) pouvait commencer à entasser ses peaux de bêtes qu’il échangera contre d’autres choses par la suite et l’autre moins ouvert d’esprit qui mourra sans avoir jamais rien amassé après avoir pourtant trimé dur durant toute sa très courte vie !
La suite jusqu’à nos jours coule de source ! L’être humain a cette particularité première de se servir de son semblable pour arriver à ses fins ! Pas toujours très louable mais c’est comme ça ! L’on retrouve un peu cela dans la nature mais à la différence près, que certains êtres dit civilisés, l’ont développé à un niveau vibratoire très élevé. Au fil des siècles cet échange permanent gagnant perdant a plus ou moins trouvé son équilibre même pendant la période de servage en France :
Servage : Sa différence avec l’esclavage provient du statut juridique du serf, qui jouit d’une personnalité juridique ! De ce fait, le serf n’est pas une chose, un bien matériel, mais bien un être humain, unepersonne liée par un contrat(obligation) à une autre personne. Ainsi, le serf n’appartient pas à son seigneur ; en outre, il possède des biens, peut ester et témoigner en justice, peut contracter (mariages, contrats de vente) plus ou moins librement. Sa condition de servage pouvait elle-même faire l’objet d’un contrat. Le christianisme s’opposait à ce que des chrétiens appartiennent à d’autres chrétiens. Ce qui lie le serf à son seigneur tient plutôt de la vassalité : il lui doit fidélité, comme premier échelon de la hiérarchie féodale. Cette fidélité, comme tout lien féodal, a une contrepartie : le seigneur lui doit protection. Pour faire une comparaison avec des concepts modernes, le servage serait un contrat de non-concurrence non limité ni géographiquement ni dans le temps, qui empêche le serf de travailler pour d’autres seigneurs sans l’autorisation de son seigneur.
Pour revenir au gagnant perdant : Cet équilibre tenant dans le fait de l’acceptation d’une partie, que l’on se serve d’elle, soit par son savoir, soit par son art, pour que l’autre partie puisse se développer et s’enrichir, en espérant consciemment ou inconsciemment qu’en retour il en retirera lui même quelque chose ! Le problème c’est que cet équilibre tend à se rompre de plus en plus, de par un système économique mondial privilégiant le prédateur financier (spéculateurs et autres actionnaires de fonds de pension réclamant toujours plus de dividendes et faisant la pluie et le beau temps dans les entreprises) au détriment de la valeur travaillée !
Le prédateur ou esclavagiste moderne n’a d’autres visions du monde que celle d’amasser encore et toujours plus de profits sur le dos d’une partie de la planète et ses profits de plus en plus grandissant iront rejoindre ses coffres déjà plein à craquer !
Cet amour irrationnel de l’argent correspond à une rage libidinale de tout garder et de ne rien dépenser. Avant d’être avare, il faut avoir été économe envers soi-même.Une fois que l’on a avalé une grande quantité d’argent, il faut le digérer.
Il convient de faire fructifier ses biens, ses placements financiers et immobiliers comme on cultive son lopin de terre. La grande découverte est que si l’argent « travaille » on peut le faire rapporter, il s’accroît par lui-même, comme une forêt qui grandit ou un troupeau qui se multiplie.
C’est tout ce que l’on nomme « les rapports, les intérêts, les pourcentages, les profits ou plus-values ». Il faut faire rapporter son argent, qui grossit comme trop d’alimentation fait grossir un corps humain jusqu’à l’obésité.
L’on pourrait dire que tout cela relève de la psychanalyse finalement ! Un peu facile non ? En vérité ce sont des prédateurs de la pire espèce, incapables d’avoir le sens du collectif ! Il n’est pas interdit de gagner de l’argent c’est même plutôt bon pour son propre développement moral et intellectuel, mais il ne faut pas confondre gagner de l’argent en développant autour de soi une économie saine et profitable et gagner de l’argent en jouant sur la misère humaine (Mondialisation et autres horreurs…).
Au final :
Vous les très puissants que l’on nomme indûment les grands de ce monde,vous les prédateurs financiers de haut vol sans scrupule, vous les Rois et Princes de ce monde, vous les responsables politiques, qui vous vous fourvoyez avec ces prédateurs sans foi ni loi, dont la seule raison de vivre est l’indice du CAC 40 , serez jugés devant l’histoire non pas sur votre réussite sociale mais bien sur ce que vous n’avez pas accompli de votre vivant pour l’humanité alors que vous aviez la possibilité de le faire !
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